Qui sème la misère rècolte la colère. Hollande récolte se qu'il a semer. La trahison se paye dans les urnes, quand il y a des élections, et dans la rue, violemment, quant il ne reste plus aucun autre moyen de se faire entendre.
Devant la révolte grandissante qui commence par la Bretagne, Hollande comprendra-t-il enfin ce que lui disent les Français. Ils ont besoin de sécurité pour leur avenir. Ils n'accepteront plus d'avoir le chômage comme seule perspective, qu'ils soit déjà au chômage, ou qu'ils perdent ou redoutent de perdre leur emploi, ils ne resteront plus passifs. Au chômage, ils n'ont plus rien à perdre et seront donc de plus en plus prêts à se sacrifier dans la révolte.
Et quand l'engrenage de la révolte commence, nul ne peut savoir où elle s'arrêtera. La majorité des Français, qui voient leur pouvoir d'achat fondre, rejoindra les désespérados du chômage. Les smicars aux fins de mois de plus en plus difficiles, les artisans et les petits commerçants, qui perdent leur clientèle désargentėe, et font faillite, etc, tous se révolteront dans la rue ou dans les urnes.
Devant leur appauvrissement, les Français exigent des solutions. Le gouvernement continue la politique d'austérité de Sarkozy qui nous coule et qu'ils ont refusée en élisant Hollande. Ils cherchent désespérément une issue à cette impasse. De plus en plus croient qu'un vote FN peut les sauver. Mais devant l'urgence, c'est par la violence qu'ils crient leur angoise de l'avenir.
Il faut d'urgence relancer le pouvoir d'achat de tous et en particulier des chômeurs. Tout de suite augmenter les minimas sociaux, en supprimant le crédit d'impôts compétitivité donner aux actionnaires et redistribuant ses 20 milliards pour que des millions de pauvres ne survivent plus avec 470€/mois.
Il faut surtout mettre en place des mesures de partage du travail pour que chacun puisse vivre de son travail. Diminuer le chômage est possible en diminuant le temps de travail de manière juste. En réduisant de moitié le temps de travail, sans réduction de salaire, des emplois pénibles, tout en créant autant d'emplois pour exécuter les tâches restant à faire. C'est possible, en financant les emplois crėés dans les PME par une taxe de solidarité entre grandes et petites entreprises où une part des dividendes des grandes servirait à payer les emplois créés dans les petites. Pour voir cette mesure de création d'emplois :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles
Il faut aussi relever le pouvoir d'achat des salariés pour relancer notre économie, qui est dépendante de la consommation du plus grand nombre. Relancer le pouvoir d'achat des salariés, oui, mais sans couler les entreprises. C'est possible. En changeant l'assiette du financement de notre protection sociale, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises. En supprimant les cotisations sociales des salariés et en transférant ce financement de la sécu sur la CSG (progressive selon les revenus). Ainsi, c'est presque 20% de pouvoir d'achat que les smicars gagneraient, alors que les gros revenus (salaires élevés, rentiers, actionnaires...) payeraient notre sécu qu'ils ne payent quasi pas actuellement.
Parallèlement, il est tout à fait possible de diminuer le coût du travail sans exonėrer les entreprises de leur devoir de financer notre protection sociale. En transférant leurs "charges" sociales, des salaires vers la taxation de l'outil de travail (le capital) notre sécurité sociale serait toujours financée par les entreprises, tout en attenuant les diffėrences de compétitivité de nos salaires. Syndicats salariés et patronaux devraient comprendre que leurs intėrêts convergent. Sauver notre protection sociale en révolutionnant son mode de financement sauverait notre niveau de vie, sauverait notre économie et sauverait donc aussi les entreprises. Trouver l'explication de la mesure concrète pour ce sauvetage du financement de la sécurité sociale dans la Taxation des Machines et des Polluants (TMP et TMPE) :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li
C'est avec des mesures comme celles-ci (et la réforme fiscale de M. Piketty) que les Français verraient les changements qu'ils appellent par leurs votes et leurs révoltes. L'apprenti sorcier de l'Élysée aura-t-il enfin compris que c'est un changement de politique, radicalement vers la Gauche, qu'il nous faut. Ou vat-il renforcer la répréssion en nommant Valls premier ministre. Valls qui appliquera une politique toujours plus de droite et donc toujours plus inefficace contre le chômage. Cette politique inefficace contre le chômage ouvrira un boulevard au FN aux prochaines élections.
Hollande va-t-il nous sauver de l'extrème droite ou nous y jeter ?