Cette écotaxe a été conçue par un gouvernement de droite, toute sa conception montre les véritables intérêts qu'elle sert. Pour la droite NKM et Borloo, l'écologie n'est qu'un green business. Son but n'est pas l'amélioration de l'environnement, mais de permettre l'émergence de nouveaux débouchés très rénumérateurs pour les entreprises de haute technologie de leurs amis. C'est un nouveau filon pour de gros profits, surfant sur les besoins de mutations écologiques exprimés par de plus en plus de Français. L'exemple du choix de cette haute technologie pour cette taxe en est la carricature.
L'allemagne n'ayant pas de péage autoroutier pour faire payer les camions étrangers, un système de portique relevant leurs passages était tout à fait adéquat. Mais en France les camions étrangers ne roulent pas sur les routes nationales que l'écotaxe va taxer, ils roulent sur les autoroutes privatisées et payent donc une redevance privėe qui ne rapporte plus rien à l'état. Les péages qu'ils payent, pourraient, devraient, non seulement permettre l'amortissement des autoroutes, mais aussi taxer la polution et dissuader d'utiliser le transport routier, plus cher par exemple, que le rail. Mais en privatisant les autoroutes l'état s'est coupé toutes possibilités d'utiliser leur tarrifs comme arme de dissuation de polluer. Pourtant une obligation légale de limiter la circulation des camions étrangers aux autoroutes et de forts péages au profit de mesures de transports propres (par ex. pour financer des transports en communs gratuits dans les villes) aurraient été à la fois financièrement et ècologiquement bénéfiques. Malheureusement les auroroutes étant privés, augmenter leurs péages ne ferait qu'augmenter la rente déjà astronomique des actionnaires de Vinci et autres concessionnaires.
Choisir le green business de la technique des portiques s'imposait à Borloo, NKM et consorts, car elle est idéale pour prétendre que seul un partenariat-public-privé (PPP) peut fournir et gérer cette technologie. De plus les exigences techniques étant fortes, cela permettait de limiter les postulants aux appels d'offres et d'éliminer plus facilement les conccurents des amis choisis par le gouvernement de Sarkozy. Ses amis ont été grassement récompensés par 20% des recettes futures et des conditions usuraires. On peut d'ailleurs se demander, si cette future manne n'a pas généré la distribution de "rétrocommissions" généreuses à ceux qui l'ont accordée.
"Dès l’été 2012, le gouvernement arrivant au pouvoir s’est interrogé sur le fait de remettre en cause ou non le partenariat public-privé signé avec Ecomouv". Mais depuis, Hollande, nous a clairement indiqué ses choix en faveurs des PPP (dans sa confėrence de presse de mai 2013). Annuler cette privatisation de la collecte des impôts risquerait de remettre en cause ce choix de privatisation des devoirs régaliens de l'état. Sous le couvert de la peur de discréditer toute mesure écologique, c'est bien la peur de mettre en danger la politique de PPP, que le gouvernement craint en annulant cette écotaxe. Une autre méthode de taxer la polution routière, bien plus simple et ne coutant quasi rien est pourtant possible, mais avec cette mesure adieu les PPP aux copains.
Nos "chers" énarques du gouvernement ont oubié, que pour faire des kilomètres sur nos autoroutes, nos routes nationales, ou même sur nos départementales, les camoins doivent mettre du gasoil dans leurs moteurs, et que plus ils roulent plus ils doivent en mettre. Mais ceci est beaucoup trop simple et ne s'apprend pas à l'ENA. Pour calculer la pollution de la flotte de camions d'une entreprise de transport, il suffit simplement de savoir combien ils ont consommé de carburant (et plus ils en comsomment plus ils polluent). Se baser sur leurs consommations serait donc la plus juste des taxes.
Taxer les carburants à la pompe, ça existe déjà largement, mais ça ne permet pas de distinguer le type d'utilisation plus ou moins propre. Alors que taxer les entreprises de transports routiers permet de cibler le mode de transport le plus polluant. C'est pourquoi une taxe basée sur la consommation de chaque transporteur serait plus équitable et encouragerait ces entreprises à investir dans des véhicules plus économes. Pour mesurer la consommation en carburant, ce n'est pas compliqué, pas besion de compter les litres à la pompe de l'entreprise ou au pompiste du coin. Il suffit de lire le compte d'exploitation annuel de chaque entreprise. Toute entreprise a l'obligation de tenir un bilan et un compte d'exploitation, dans ses comptes d'ACHATS (60) l'entreprise récapitule, en euros dépensés, les consommations des différents polluants qu'elle a acheté pour son activité. En taxant le montant annuel de CHARGES de gasoil (mais pourquoi pas aussi d'autres polluants) inscrit dans les comptes des entreprises, nul besoin de portiques ruineux et de fermiers généraux qui s'engraissent au passage. Il suffit de rajouter une ligne aux calculs des ordinateurs de l'administration. On ne peut plus, bon marcher et efficace.
Messieurs les énarques du gouvernement, cette mesure vous l'avez dans vos tiroirs, puisque le candidat Hollande, nous l'avait proposée lors de l'émission "des paroles et des actes" juste avant d'être élu et de l'oublier ausitôt. Si vous l'avez perdue, vous pouvez toujours reconsulter la Taxation des Machines et des Polluants sur :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-li
Et en plus d'une taxe écologique, vous y trouverez un moyen de relancer notre économie et de financer notre protection sociale. Et avec un peu de courage, elle vous permettrait même de transformer cette Europe de la concurrence de tous contre tous, en une Europe Sociale que pourraient aimer les Européens.
Mais faut pas rêver nos énarques aiment mieux faire compliqué que simple, dispendieux que gratis, inefficace qu'efficace.
suite ėcotaxe 07/11/13
Sans renationalisation des péages ou si la Taxation des Machines et des Polluants n'est mise en place, ni pour toute L'Europe, ni même pour la France, le plus simple et économique (au lieu d'Ecomouv) est de faire payer aux transporteurs une vignette obligatoire pour chacun de leur camion (français ou étrangers) pour circuler sur nos routes. Cette vignette payée par le transporteur dépendrait de la puissance du camion et du taux le CO2 pour lequel le modèle est reconnu par le services des mines (si cette homologation n'existe pas, il faut la crėer).
Pour les camions érangers, le coût de cette vignette dépendra, en plus, de la durėe prévue de circulation en France (à prendre par semaines, plus il prend de semaines, plus les semaines sont chères) et serait payable et obtenable par internet. Tout camion circulant en France devrait donc afficher cette vignette sur son pare-brise et les gendarmes pourraient faire des contrôles pour vérifier sur son fichier d'enregistrement si elle est bien réelle et payée. La vignette (la taxe) serait plus élévée pour les transports étrangers pour les dissuader de circuler en France et pour inciter à utiliser des transporteurs français (pour éviter le dumping social de l'utilisation systématique de compagnies étrangères à bas coûts salariaux mais ne circulant qu'en France)