En m'interrogeant sur la question de l'octroi d'un pays pour qu'enfin les Roms vivent en toute liberté, s'organisent en une société romani basée sur ses propres valeurs culturelles, familiales, communautaires.. En fait, j'ai fait un rêve car les réalités sont toutes autres comme j'ai pu les redécouvrir à la lecture de l'article de Xavier Rothéa ici
L'approche sociologique, historique est passionnante tout en rappelant avec précision les persécutions menées à leur encontre pendant la seconde guerre mondiale par les nazis et en France parce qu'ils furent libérés bien après l'amnistie par la suite longtemps fichés et contrôlés puis dans les pays de l'Est et en Serbie, 1992, où ils furent utiliser comme chair à canons face aux croates et aujourd'hui, sur le chemin du mieux vivre, aucun gouvernement français ni hommes politiques nationaux, locaux, ne les reconnaissent comme nation romani à part entière !
Voici les trois chapitres pour chacun desquels j'ai extrait quelques lignes..
"Les ciments identitaires et l'organisation sociale"
Pour éviter toute vision romantique comme toute « diabolisation » (et les secondes sont nettement plus nombreuses que les premières), et afin de définir clairement ce dont nous parlons, il est nécessaire avant toute chose de s’arrêter un instant sur la signification du terme « Rom », sur ce qui constitue l’identité collective de la « nation romani » avant de se pencher sur l’originalité de son organisation sociale et sur son histoire.
La question du territoire est une problématique essentielle car elle permet d’introduire l’originalité du fonctionnement des sociétés romanis. Beaucoup dénient, aujourd’hui encore, la qualité de nation (dans le sens de communauté humaine qui possède une unité historique, linguistique et économique plus ou moins forte) aux Roms du fait de l’inexistence d’un « pays » rom.
La suite ici : http://lmsi.net/Les-Roms-une-nation-sans,1092
"L'emprise de l’État"
S’il est un peuple pour qui la phrase de Proudhon concernant le rôle répressif de l’État aurait pu être écrite, c’est bien les Roms. Les exemples de politiques d’assimilation forcée, de bannissement ou de criminalisation sont légion, et le lecteur pourra trouver de nombreuses informations à ce sujet dans l’ouvrage de Jean-Pierre Liégeois déjà cité.
La période la plus funeste de l’histoire des Roms fut sans conteste celle de la terreur imposée par les nazis et leurs sbires en Europe.
La suite ici : http://lmsi.net/Les-roms-une-nation-sans,1093
"La France, pays des droits des Roms ?"
À n’en pas douter, les difficultés que rencontrent les Roms aujourd’hui sont le résultat de siècles de préjugés et de répression entretenus et encouragés par les autorités centrales et locales à l’écoute des fantasmes des populations qu’elles ont, elles-mêmes, contribués à façonner et à répandre, jouant habilement des stéréotypes pour imposer des modes de vie plus conformes à l’ordre social qu’elles voulaient imposer.
" Les Roms : naissance d’une nation "
Deux axes de revendications, pas forcément contradictoires, virent alors le jour au sein d’associations romanis et chez les intellectuels roms :
Soit en faveur de la reconnaissance collective des Roms comme minorité nationale dans chaque État impliquant un certain nombre de droits dans le domaine politique, culturel ou relatifs à l’éducation ;
Soit pour la défense des droits individuels des Roms, dans l’optique d’une égalité des droits de tous les citoyens.
La suite ici : http://lmsi.net/Les-roms-une-nation-sans