Les Etats, dont la France, signent un chèque en blanc aux banquiers. Alors que les caisses de l'Etat sont vides, que les Etats de la planète ne peuvent mettre les trois milliards de dollars qui éradiqueraient la malaria qui fait des millions de mort, les banquiers irresponsables et avides font un chantage pour s'assurer l'impunité et obtenir des engagements illimités des Etats.
Les contribuables partout dans le monde, et en particulier en France, vont voir leurs impôts augmenter sans qu'ils sachent même dans quelles limites. Rien de ce qui est décidé ne va desserer le crédit aux entreprises et aux particuliers, que les banques sont en train d'étrangler. Les gouvernements n'ont manifestement aucune idée des sommes qui devront être déboursées.
On parle d'éviter un risque systémique mais la question est de savoir si par peur du précipice on n'est pas en train de s'y précipiter. Les marchés boursiers sont taxés d'avoir perdu leurs esprits, alors qu'ils sont simplement revenus au niveau de 2004. Il est clair que la prétendue expansion économique depuis était totalement artificielle et pourtant on ne veut pas en tirer la conséquence logique élémentaire qu'à partir de ce moment là le niveau de la bourse est parfaitement rationnel. Comme le niveau du pétrole qui a perdu près de 50% depuis son niveau récent, sans que l'on dise qu'à partir de ce moment la il faut tirer un chèque en blanc pour les états pétroliers.
Au niveau des risques et engagements actuels il est quand même permis de se demander de savoir s'il ne serait pas plus rationnel pour l'état de prendre en charge les dépôts et les opérations de prêt au détail des banques et de liquider le reste. On peut se demander que valent demain la signature des Etats dans la mesure où les risques potentiels se chiffrent en dizaine de milliers de milliards de dollars pour les seuls CDS et en centaine de milliers de dollars pour les produits dérivés en général.
La vague de subprimes va être suivie par la vague des ARM, des titrisations de LBO. La garantie de l'état peut être interprétée comme un évènement déclenchant des CDS .Il est évident que les dizaines de milliers de dollars de CDS ne sont que des risques potentiels, qu'ils ne fonctionnement que de façon spéculative négative et non en couverture sinon il est clair que les montants dépassant très largement tous les dépôts et dettes des banques, il n'y aurait aucune défiance entre banques.
Les banquiers ont montré leur incompétence et leur malhonnêteté, on leur fait un chèque en blanc. On ruinera les français et les entreprises., et probablement la France, ..pour assurer l'impunité des banquiers