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Billet de blog 17 décembre 2016

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Directeur du CIEEG (Centre international d'études Édouard Glissant) au sein de l'Institut du Tout-Monde, des revues « La nouvelle anabase » et « Les Cahiers du Tout-Monde ». VOIR SITE PERSONNEL (fonctions-références-actualités) : www.loiccery.com

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Le Prix Carbet 2016 attribué à ANTHONY PHELPS

Le 27e Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde a été attribué vendredi 16 décembre à Cayenne, à l'écrivain haïtien Anthony Phelps, auteur d'une œuvre immense et sensible, poète essentiel auteur de "Mon pays que voici", poème devenu tutélaire de l'histoire d'Haïti.

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C'est à un véritable monument de la littérature haïtienne que revient cette année le Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde. Auteur d'une œuvre immense, poète et romancier, Anthony Phelps est avec René Depestre et Frankétienne l'un des grands aînés de cette littérature haïtienne par ailleurs si foisonnante en talents. Né en 1928, son nom est inséparable du mouvement "Haïti littéraire" fondé au début des années soixante avec notamment René Philoctète et Davertige, et qui représenta en pleine dictature duvaliériste à la fois un éminent pôle de résistance et un profond levier de renouvellement de l'expression littéraire et artistique haïtienne. Le poète a payé cette liberté dans les prisons du régime de François Duvalier, avant de s'exiler à Montréal où il devient journaliste et développe une œuvre littéraire fondamentale. Sa célébrité est inséparable d'un recueil de poésie devenu tutélaire, Mon pays que voici publié en 1968. En mai dernier, les Éditions Bruno Doucey lui consacraient une anthologie de sa poésie, Nomade je fus de très vieille mémoire et cette année, la liste finale du Prix Carbet comprenait le dernier recueil en date d'Anthony Phelps, Je veille, incorrigible féticheur (toujours aux Éditions Bruno Doucey, 2016). C'est un poète essentiel que couronne cette année le Prix Carbet.

Dossier sur le lauréat 2016 du Prix Carbet, sur le site de l'ITM.

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