
Quelle époque formidable !
Alors que l'Hadopi a lancé une consultation publique sur les moyens de sécurisation devant être installé par les internautes afin de montrer leur bonne foi, qu'on a fait signer un engagement de non-divulgation (obligation de confidentialité) aux professionnels susceptibles de répondre aux spécifications et qu'il est noté en filigrane sur chaque page confidentiel, Eric Walter (le secrétaire général de l'Hadopi) "confirme" que "Ce document, qui ne fait l'objet d'aucun 'secret', est bien celui qui fait l'objet de la consultation prévue par la loi et dans les termes prévus par celle-ci" dans lefigaro.fr ...
La marque de ce gouvernement : appelons un chat un chien ; et s'il miaule, on dira que c'est un chien particulier !
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur les possibilités et impossibilités techniques de ce futur logiciel de sécurisation, ®om en fait une analyse sur son blog : Le logiciel HADOPI est impossible
Il est question aussi du logiciel libre, comme le précise lepoint.fr (L'Hadopi consulte pour labelliser les solutions de sécurisation) :
... "Logiciels libres et gratuits sur la sellette
Un enjeu majeur de cette labellisation est le sort réservé aux logiciels gratuits de type Avast! ou AVG. Ces antivirus sont très populaires en France, mais le gouvernement pourrait décider de privilégier les suites de sécurité payantes, comme Norton, McAfee ou G-Data, dont la fiabilité semble (souvent à tort [je confirme NDLR]) plus grande. Dans la même optique, les logiciels libres pourraient, eux aussi, être exclus. De telles solutions de sécurité, dont la mise à jour n'est pas garantie par une entreprise, mais par une communauté de développeurs souvent bénévoles, ne sont pas vraiment adaptées à un cahier des charges comme celui de l'Hadopi. Et ce, bien que les logiciels libres soient souvent plus fiables et plus réactifs, face aux failles de sécurité... Évidemment, le gouvernement a promis de ne rejeter ni les logiciels libres ni les logiciels gratuits, mais le cahier des charges pourrait exclure de fait." ...
Dans le prochain épisode : les condamnations secrètes de l'Hadopi ?