Billet de blog 10 janvier 2017

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Samba Barouh

Il y avait la queue, ce soir d’hiver 1966, devant l’entrée du cinéma du casino de Malo-les-bains, à 50 mètres de cette plage de la mer du nord où les candélabres remplaçaient les palmiers de Copacabana...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 C’était l’événement cinématographique de l’année, la sortie du film Un homme et une femme réalisé par ce drôle de zigoto de Claude Lelouch.

J’avais 12 ans et je n’ai pas tout compris à l’histoire, mais je n’ai jamais oublié cette chanson, Samba saravah - non créditée au générique, qui n'a retenu que le fameux chabadabada - qui m’a fait aimer à jamais la musique brésilienne.

J’ai pensé très fort, ce 28 décembre 2016, à Pierre Barouh. À sa voix douce et fragile, révélatrice de l'homme profondément sensible qu'il était. Allain Leprest, Brigitte Fontaine et Jacques Higelin, parmi d’autres, ont été révélés par sa propre maison de disque, Saravah.

J’aimais le personnage et son œuvre exigeante d’artiste et de producteur.

Les hommages sont rares à son égard. Alors, je lui en rend un sur ce blog. Il était un authentique baladin, dédaigneux du fric et des paillettes.

Aujourd’hui, j’ai douze ans et j’écoute Samba saravah en boucle en rêvant du Brésil...

https://www.youtube.com/watch?v=UkZXDK75FU8

Illustration 1

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