Le chant de l’impermanence
Ad vitam marcher dans des champs d’étoiles
mon Amour
ne suis-je pas mon propre champ
le chant de mes étoiles
ne suis-je pas fleur oiseau arbre
ma propre nature la nature qui est en toute chose
mon Amour
ne suis-je pas un peu nous et beaucoup tout
la tramontane me souffle des mots doux des mots fous
de cette folie qui fleurit au soleil de l’amour
et ne fleurit qu’a ce soleil-là
Mea culpa je ne suis qu’une étoile fileuse
dans un monde si frileux face aux libertés
je file le parfait amour et les jours imparfaits
en tissus d’amours toujours à venir
je ne sais pas être sérieux et sage et soumis
qui étais-je hier si ce n’est le ferment d’aujourd’hui
et qu’importe qui je serai demain si tu m’aimeras encore
je ne rêve que d’être pris dans des bras aussi accueillants que la vie qui me tient lieu de vêture
je deviens vétuste mais je deviens toujours
tant que je peux respirer l’amour
et manger du soleil et de la lumière et du vent tous les jours
tous les jours
ad vitam