Nicolas DUTENT (avatar)

Nicolas DUTENT

Abonné·e de Mediapart

Billet publié dans

Édition

La Revue du Projet

Suivi par 117 abonnés

Billet de blog 3 février 2014

Nicolas DUTENT (avatar)

Nicolas DUTENT

Journaliste

Abonné·e de Mediapart

Électeurs de gauche : entre espoir et désillusion, Nina Léger

Les électeurs de gauche – ceux du PS et du Front de gauche – sont les plus nombreux à penser que la politique peut changer les choses.

Nicolas DUTENT (avatar)

Nicolas DUTENT

Journaliste

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les électeurs de gauche – ceux du PS et du Front de gauche – sont les plus nombreux à penser que la politique peut changer les choses.

Illustration 1

 Ce point n'est pas le seul à rapprocher ces deux électorats : tous deux ressentent avec acuité la continuité entre le gouvernement précédent et celui qu'ils ont porté au pouvoir… Ajoutons que les Français ayant choisi François Hollande dès le premier tour sont encore plus sévères : 31 % des électeurs socialistes interrogés pensent que la situation s'aggrave depuis mai 2012. On peut lire en creux l'importance de la déception de ces électeurs, celle-là même qui fait dire à d'aucuns que la gauche est pire que la droite qui, elle, fait ce qu'on attend d'elle… Le paradoxe est alors criant : ceux-là même qui pensent que le politique peut changer la vie sont aussi les plus nombreux à tirer un trait d'égalité entre PS et UMP… Incomparablement plus nombreux, par exemple, que les électeurs du FN, pourtant bercés par la dénonciation de « l'UMPS », qui ne sont, eux, que 9 % à penser que les choses ne changent pas vraiment depuis mai 2012. C'est dire si le peuple de gauche est disponible, c'est dire si les forces prêtes à investir le politique existent. Il y a, dans ce pays, une place pour la construction d'une réelle alternative. Reste à l'investir.

La Revue du projet, n° 28

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.