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Privatiser les actions du monde associatif, il fallait un gourvernement de gauche socialiste pour y penser....le beurre, l'argent du beurre et la crémière avec... c'est un peu le fonctionnement prévu pour ce nouvel outil destiné à opérer sur le "champ" social.
Explications :
"Après le « gagnant-gagnant », voici le « gagnant-gagnant-gagnant ». C’est ainsi qu’ont été présentés les contrats à impact social, un nouveau dispositif de financement du secteur social (au sens large) dont le premier appel à projets a été lancé le 15 mars dernier par la secrétaire d’Etat à l’ESS, Martine Pinville. Sur le papier, il s’agit de faire financer un programme social innovant – donc risqué – par un investisseur privé, que l’Etat rembourse et rémunère seulement si l’objectif est atteint.
Trois fois gagnant donc, car le porteur de projets (association ou entreprise sociale) y trouve un financement, l’investisseur privé un retour sur investissement en cas de réussite, et la collectivité publique des coûts sociaux évités ; car l'action doit être à but préventif et permettre ainsi des économies à terme. Au-delà des investisseurs privés classiques de l’ESS, comme la finance solidaire, il s’agit de faire entrer dans le jeu des acteurs financiers traditionnels, comme BNP Paribas ou la Société générale, indique-t-on au secrétariat d’Etat.
Concrètement, ce sont par exemple une entreprise coopérative qui prend en charge les enfants handicapés sur liste d'attente des établissements d'accueil, une association qui propose des activités physiques à des personnes âgées en maison de retraite pour les maintenir en meilleure forme ou une structure qui accompagne des hommes sortis de prison après une courte peine pour les aider à se réinsérer et leur éviter ainsi la récidive."
(...)
"...Outre-Atlantique, le département des services législatifs de l’Etat du Maryland, qui envisageait la mise en place d’un tel programme, a publié en 2013 une étude de faisabilité dans laquelle il analyse le premier contrat à impact social mis en place au Royaume-Uni (...)
Les conclusions de l’étude du Maryland sont sans appel : les contrats à impact social sont une mauvaise affaire pour les finances et l’action publiques. Rien ne justifie donc que l’Etat recoure à ce dispositif complexe. Mieux vaut continuer à financer directement le programme en question. Au cabinet de Martine Pinville, on assure que la situation est toute différente, les contrats à impact social n'ayant pas vocation à remplacer des actions déjà financées."
(...)
cliquer ici pour lire l'article en entier :"Le mirage des contrats à impact social" (site alterecoplus.fr)
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