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Quand on est relation publique, c’est les autres que l’on fait voir, pas soi.
Alors, si vous me le demandez, donner à voir un marionnettiste, c’est vers sa marionnette que ça conduit. Quand la marionnette prend un petit bout de papier qu’elle plie comme ça, c’est un peu avec les mêmes gestes que le marionnettiste quand il la prend... Voilà.
Qu’est-ce qui me donne envie, le matin, quand je me lève ? Eh bien, comment intéresser les gens à ce tout petit bout de papier que la marionnette tient dans ses mains !... ben oui, c’est la marionnette qui prend le petit bout de papier dans ses mains, comme moi, là... Moi, j’aurais envie de savoir faire ça aussi bien que la marionnette de mon marionnettiste. Voir un papier dans les mains d’une marionnette, c’est si magique. À quoi ça tient, la poésie !...
Mes colères ?... Qu’il y ait encore des gens pour dire que les marionnettes, c’est pour les enfants, pas pour les adultes.
Mon intérêt ?... Je n’en vois pas d’autre, moi : défendre les marionnettes. Les faire sortir de leur boîte : « La liberté pour les marionnettes !... » Ce n’est pas le plus important, non... il n’y a que ça seul qui soit important. Vous ne croyez pas ?... Venez voir... Vous verrez. Je dis ça, je n’ai pas d’autre intérêt, vous savez ?...
Carine, attachée de communication, pour Stéphane Lefranc, marionnettiste, dans Papiers timbrés mis en scène par Béatrice Courcoul, Théâtre du Funambule, jusqu’au 31 juillet à 19h au Très P'tit Théâtre d'Avignon, 18 place des Trois Pilats.

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Jean-Jacques M’µ