Billet de blog 1 mars 2013

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Giordan Henri

Ancien Directeur de recherche au CNRS, Directeur du projet Langues d’Europe et de la Méditerranée (LEM)

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Les langues de France : relancer le débat !

Je reproduis ici un article que j'ai publié dans le n° 18, juillet 2012 de la revue Diasporiques http://www.diasporiques.org/entree18.htmLa récente campagne électorale française a été l’occasion, de manifestations en faveur des langues de France dont l’ampleur constitue un fait nouveau. Ces manifestations ont concerné l’ensemble des régions ; celle de Toulouse, en particulier, a rassemblé entre 20 000 et 30 000 personnes.Une telle mobilisation témoigne d’une évolution de l’opinion de notre pays sur ce sujet. En rupture avec cette évolution, le quinquennat de Nicolas Sarkozy a marqué un recul important dans la prise en compte des langues de France, aussi bien d’un point de vue législatif qu’au niveau des aides concrètes[1].Ces avancées citoyennes comme ces reculs des pouvoirs publics imposent d’imaginer une approche renouvelée de cette question.

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Ancien Directeur de recherche au CNRS, Directeur du projet Langues d’Europe et de la Méditerranée (LEM)

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je reproduis ici un article que j'ai publié dans le n° 18, juillet 2012 de la revue Diasporiques http://www.diasporiques.org/entree18.htm

La récente campagne électorale française a été l’occasion, de manifestations en faveur des langues de France dont l’ampleur constitue un fait nouveau. Ces manifestations ont concerné l’ensemble des régions ; celle de Toulouse, en particulier, a rassemblé entre 20 000 et 30 000 personnes.

Une telle mobilisation témoigne d’une évolution de l’opinion de notre pays sur ce sujet. En rupture avec cette évolution, le quinquennat de Nicolas Sarkozy a marqué un recul important dans la prise en compte des langues de France, aussi bien d’un point de vue législatif qu’au niveau des aides concrètes[1].

Ces avancées citoyennes comme ces reculs des pouvoirs publics imposent d’imaginer une approche renouvelée de cette question.

Des blocages juridiques et politiques

La modification, en 1992, de la Constitution, en faisant du français « la langue de la République », a joué un rôle important dans le refus par la France de ratifier quelques années plus tard, en 1999, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. On pouvait espérer que l’introduction d’une mention des langues régionales dans la Constitution viendrait redresser cette situation. En effet, l’article 75-1 – « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France » – a été accueilli par les militants comme une avancée. Mais son insertion dans le « Titre XII - Des Collectivités territoriales » en a restreint la portée.

 Une avancée, vraiment ? En réalité, personne n’a vu en quoi cet article pouvait modifier la situation juridique de ces langues jusqu’au jour où le Conseil constitutionnel a été saisi, le 21 mars 2011, par des Associations alsaciennes et lorraines, d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution semblait ainsi garantir.

Cette question a permis de prendre la mesure de l’impasse dans laquelle cet article 75-1 enferme en réalité la question d’une politique linguistique de la France. Le Conseil constitutionnel a en effet estimé que cet article « n’institue ni un droit ni une liberté que garantirait la Constitution ». Dans ses commentaires, il précise [2] : « À cet énoncé constitutionnel manque l’ensemble des attributs essentiels d’un droit ou d’une liberté que sont la détermination de son objet et l’identification de son titulaire et de ceux auxquels il serait opposable». Et d’ajouter que cela est conforme à la volonté du Parlement : « Le rapporteur, à l’Assemblée nationale, avait ainsi indiqué que la mention des langues régionales dans la Constitution avait pour objet de « marquer l’attachement de la France à ce patrimoine sans pour autant créer un droit pour les particuliers d’exiger de la part des administrations l’usage d’une autre langue que le français ou des droits spécifiques pour des groupes ». Cette position était partagée par le gouvernement puisque le garde des Sceaux avait repris une formulation identique devant les sénateurs ».

Le citoyen est stupéfait de découvrir ainsi que « la Constitution peut parler pour ne rien dire ».  Il est certes possible de discuter cette argumentation. Guy Carcassonne s’y est employé brillamment tout récemment[3]. Mais l’issue de telles discussions reste  plus qu’incertaine, compte tenu notamment du poids de la jurisprudence, et il est douteux qu’elles puissent suffire à rendre possible la ratification de la Charte européennementionée plus haut[4].

 Une vitalité nouvelle

 Nonobstant les réticences persistantes du législateur, les langues régionales ont réussi à témoigner, ces dernières années, d’une vitalité nouvelle. L’absence d’un cadre juridique favorable entrave toutefois, et souvent de façon très grave, les actions de développement de ces langues, elle rend très difficile, voire impossible, ce que souhaite le Conseil de l’Europe : le développement de leur « usage oral et écrit dans la vie publique et la vie privée ». Il faut noter avec force que, partout dans le monde, toutes les langues qui survivent ont bénéficié d’un tel cadre législatif.

Les citoyens militants de la diversité linguistique sont bien conscients de cette nécessité incontournable et ils réclament sans relâche ce cadre législatif en même temps que la ratification de la Charte européenne. François Hollande a répondu favorablement à l’une de ces revendications dans la 56e proposition de son Projet présidentiel : « Je ferai ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ».

Fort bien ! Nous ne doutons pas de la volonté politique exprimée ici. Mais il faut prendre la mesure des obstacles. François Mitterrand avait aussi, en son temps, exprimé avec force sa volonté de donner un cadre légal à ces langues. Le 14 mars 1981 à Lorient, il déclarait : « Le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France qui leur reconnaisse une existence réelle. Le temps est venu de leur ouvrir grandes les portes de l’école, de la radio et de la télévision permettant leur diffusion, de leur accorder toute la place qu’elles méritent dans la vie publique ». Trente après, cette belle déclaration est restée pratiquement lettre morte !

Alors que faire ?

Guy Carcassonne estimait, dans les discussions du Colloque de Bayonne, évoquées ci-dessus, qu’une loi serait largement préférable à un combat pour réviser la Constitution. Cette position peut se défendre, mais elle fait l’impasse sur les inévitables recours devant le Conseil constitutionnel si d’aventure une telle loi était votée.

Autre donnée essentielle : les forces politiques favorables aux langues régionales ignorent complètement l’existence de langues « non-territoriales ». Les propositions de loi présentées en 2010-2011, – à l’Assemblée par Armand Jung et par Marc Le Fur, au Sénat par André Navarro et par Jean-Paul Alduy – ne font mention que des langues régionales « territoriales ». Seul l’exposé des motifs de la proposition Jung déclare : « La France a la chance de compter sur son sol, en métropole et outre-mer, soixante-quinze langues différentes ». Mais il ne cite aucune des langues « non-territoriales » mentionnées dans cette liste qui fait désormais référence[5].

Ces textes mettent en évidence un inquiétant consensus sur une approche rigoureusement territorialisée des langues. La proposition Le Fur, par exemple, prévoit un enseignement en langue régionale dans la région parisienne à condition que cette langue soit « une langue reconnue comme traditionnellement pratiquée dans un territoire de la France métropolitaine ou d’outre-mer » (art. 36). Une telle territorialisation de la question de la diversité linguistique tend à encourager d’éventuelles tendances vers un communautarisme régional en rupture avec la conception française de la République.

Et force est d’ajouter enfin une remarque troublante : les langues « non-territoriales » ont été absentes du mouvement mentionné au début de cet article. Oubliés le rromani, les créoles de nos concitoyens originaires des Antilles, de la Réunion ou de la Guyane, le yiddish et le judéo-espagnol, l’arménien, le berbère, l’arabe dialectal… Comment se fait-il que les associations se consacrant à la promotion de ces langues ne se soient pas mobilisées ? Se seraient-elles définitivement découragées ?

Des réponses contradictoires

Les responsables politiques seraient-ils incapables d’aller au-delà d’une réponse à courte vue à une demande sociale qui tend elle-même à se fragmenter ? Le rôle de ces responsables – mais aussi des intellectuels – n’est-il pas de dépasser le cadre local de telle ou telle revendication pour tracer des perspectives qui satisfont ces revendications, mais ouvrent sur une vision d’avenir ambitieuse ?

L’expression « langues de France » a été proposée, il y a bien longtemps, par l’écrivain occitan Antonin Perbosc[6]. Dès 1960 Robert Lafont, Armand Kéravel et Jean Haritschelhar, entre autres, créent un Conseil national de défense des Langues et Cultures régionales qui prendra très vite le nom de Défense et promotion des Langues de France (DPLF). Cette dénomination s’impose aujourd’hui, y compris au sein de l’État[7]. Cela dit, la question de la reconnaissance des langues de France, soulève plusieurs questions qui devront être débattues de façon approfondie. Évoquons brièvement certaines d’entre elles.

Cinq thèmes d’approfondissement

1) La reconnaissance de la nécessité de protéger la diversité linguistique vivante est de mieux en mieux théorisée par le droit international. Certes, il est difficile, pour des organisations multilatérales comme l’UNESCO d’adopter des textes contraignants dans les questions de politique linguistique. Le Rapport mondial sur le développement humain 2004 souligne ces limites : « Alors qu’il est possible et même souhaitable pour un État de rester “neutre” sur l’appartenance ethnique et la religion, c’est peu réaliste pour la langue. La communauté a besoin d’avoir une langue commune pour encourager une compréhension mutuelle et une communication efficace. Et aucun État n’a les moyens de fournir des services et des documents officiels dans chaque langue parlée sur son territoire »[8]. Malgré cela, la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée par l’UNESCO en octobre 2005, affirme dans son préambule que « la diversité linguistique est un élément fondamental de la diversité culturelle ». Le droit international reconnaît de façon de plus en plus précise deux grands principes. Le premier concerne l’utilisation des langues : chaque être humain a le droit de vivre en utilisant la langue de son choix et notamment la langue de ses origines. Le second a trait au patrimoine culturel que chaque langue représente et qui doit être sauvegardé non pas comme un objet muséologique, mais comme une réalité vivante maintenue comme telle par l’application du premier principe…

2) Une politique de la reconnaissance doit permettre de repenser de façon plus efficace la nation et l’État. Les dispositions constitutionnelles actuelles sont incohérentes : d’un côté, les langues régionales (à l’exclusion des langues « non-territoriales ») sont définies comme appartenant au patrimoine « national » mais, d’un autre côté, en les insérant formellement au sein des dispositions régionales de la Constitution, le législateur les prive en réalité de cette dimension. Il tend de surcroît à se décharger des obligations le concernant sur les pouvoirs locaux, ce qui risque fort de favoriser de façon excessive les sentiments d’identité régionale, voire de contribuer à faire naître des revendications séparatistes. On oublie de plus, dans cette logique, les populations occitanophones ou bretonnantes de la Région parisienne, les corsophones de Paris, Marseille ou Nice, etc.

Les statistiques sur les appartenances ethniques étant interdites… il n’y a pas en France de « minorités » ! Ce qui n’empêche nullement les médias de parler quotidiennement des « communautés » maghrébine, tsigane ou juive… En réalité, nous sommes en présence d’une confusion entre unité de la République et uniformisation de la population.

3) La tentative du régime nazi pour asseoir sur l’Europe entière l’hégémonie du Troisième Reich – et par conséquent de l’allemand – invalide moralement toute velléité de concevoir une langue commune pour le continent. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, un consensus s’est dégagé pour donner la priorité à la diversité linguistique dans la conception de l’Europe. Il était sinon impossible, du moins politiquement difficile d’inventer des critères pour mettre des limites à cette diversité. D’où une prise en compte des langues régionales ou minoritaires, au sein de l’Union européenne et plus encore dans les textes du Conseil de l’Europe. Si l’on veut réellement construire une Europe fondée sur des valeurs communes et l’organisation d’une coexistence des peuples qui la composent, il faut consolider ces choix. Il est également important de prendre en compte la dimension européenne de nombre de « langues territoriales » l’occitan, par exemple, du Val d’Aran aux Vallées occitanes du Piémont italien). Cette dimension est plus évidente encore pour des « langues non-territoriales » : le yiddish, le rromani, l’arabe, le berbère, etc. Le plurilinguisme n’est pas une utopie pour l’Europe, c’est une réalité géopolitique incontournable qui ne fera que s’accentuer avec l’importance à venir des populations immigrées en provenance d’Afrique ou d’ailleurs. Prendre conscience de cette réalité et l’intégrer pleinement dans un programme culturel et politique devient de plus en plus urgent. Le Conseil de l’Europe l’a fait et poursuit ses efforts. Il faut persévérer dans ce sens et ajouter aux principes, désormais bien formulés, des politiques efficaces.

4) La question de l’enseignement des langues de France est le plus souvent abordée sous l’angle des revendications des militants et l’on engage alors des discussions interminables sur quelques heures de plus ou de moins… En réalité, les enjeux sont d’une tout autre nature. Ils concernent l’ensemble de la société au moins d’un double point de vue. L’enseignement approfondi des langues de la famille, dans leur épaisseur de culture et d’histoire, est le meilleur moyen de favoriser une reconnaissance vraiment réciproque des individus et des sociétés[9]. Il faut chercher dans cette direction les raisons de l’efficacité pédagogique de l’enseignement bilingue précoce tel qu’il se pratique, par exemple, dans les écoles Diwan en Bretagne. Dans un pays qui enregistre de grandes difficultés à maîtriser les langues étrangères, la généralisation de ces méthodes pourrait apporter un bien-être social et un accroissement de la compétitivité. Le grand linguiste italien, ancien ministre de l’Éducation, Tullio De Mauro, a souligné naguère la fonction de sécurisation psychologique et sociale d’un tel programme de prise en compte des langues dans l’éducation : « La protection des langues des minorités doit signifier avant tout la protection de la réelle identité linguistique des personnes, et avant tout des enfants qui entrent à l’école. C’est un problème d’éducation qui n’est pas insurmontable : porter les élèves du noyau de connaissances langagières avec lesquelles ils entrent à l’école vers les standards linguistiques des langues minoritaires et, à partir de la maîtrise de ceux-ci, à la connaissance de la langue de leur pays et des autres langues de plus large circulation internationale. Ignorer ce noyau original, nous le savons aujourd’hui, constitue une dramatique erreur psychologique et pédagogique qui risque d’entraîner pour ces enfants un irrémédiable décrochage »[10].

5) Nous débouchons ainsi sur le dernier aspect d’une telle politique : sa contribution à la paix sociale. Ce n’est pas le moins important, compte tenu des problèmes que notre société pose (et souvent, aggrave à plaisir par des comportements de rejet et d’exclusion) à propos de citoyens européens discriminés tels que les Roms, d’immigrées, berbérophones ou arabophones (turcophones en Allemagne), etc.  Lorsqu’on défend le droit à l’existence de sa propre langue ainsi méprisée, la tentation du repli sur soi est inévitable. Cette entropie est extrêmement dangereuse, car elle ne peut que déboucher sur une fragmentation de la société mettant en péril les conquêtes de la démocratie et il appartient aux responsables politiques, au plus haut niveau de l’État, de prendre les mesures qui s’imposent pour éviter de telles dérives.

Les questions relatives aux langues concernent de façon très précise le vivre ensemble, qui fonde toute société humaine. La langue est ce qu’il y a de plus intime dans la construction de l’identité, au niveau de l’individu comme au niveau du groupe. La peur du différent nous saisit devant une parole incompréhensible qui nous atteint au plus intime de notre être, dans le désir de communiquer ancré en chacun de nous. La diversité, perçue comme une menace à notre identité, engendre des attitudes de rejet et d’hostilité. En France, ces préjugés sont décuplés par une tradition jacobine séculaire qui a longtemps inculqué à nos compatriotes la conviction que, pour construire l’unité française, il fallait interdire l’usage des autres langues que le français.

Connaître la langue de l’Autre, être informé de sa réalité et de sa légitimité est sans aucun doute la meilleure façon de préparer un dialogue indispensable à la paix sociale. Il ne s’agit pas seulement de développer l’enseignement des langues. Il est essentiel d’inventer des moyens de développer chez le plus grand nombre une curiosité pour la diversité des langues, un désir de langue.

Or nous sommes loin du compte : il y a longtemps que les enseignants d’occitan, par exemple, réclament que tous les écoliers de France puissent recevoir une information et un savoir minimal sur le pluralisme linguistique et culturel du pays. Cette revendication, tout à fait essentielle et qui n’entraîne quasiment aucune dépense, n’a jamais été prise en considération !

Il ne s’agit donc pas seulement, aujourd’hui, de ratifier la Charte européenne. L’heure est venue de définir les différentes lignes d’action permettant d’inventer, à partir des questions de fond trop rapidement évoquées ci-dessus, une véritable politique linguistique pour la France, une politique contribuant à l’édification d’un programme d’éducation démocratique plus que jamais nécessaire en ces temps d’une crise qui n’est pas seulement économique, mais d’abord et surtout culturelle et morale.

Henri Giordan


[1] Voir le bilan récent de Armand Jung et Jean-Jacques Urvoas, Langues et cultures régionales : en finir avec l’exception française, Jean Jaurès Fondation, janvier 2012. En ligne :http://www.jean-jaures.org

[2].  Décision n° 2011-130 QPC du 20 mai 2011- Mme Cécile L. et autres (Langues régionales) - Commentaire. En ligne : www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/download/2011130QPCccc_130qpc.pdf

[3].  Dans la Table ronde Langues régionales et Constitution : rupture ou continuité ?, organisée à l’UPPA, à Bayonne, le 3 février 2012. Vidéo en ligne : http://mediakiosque.univ-pau.fr/coursv2/1/00/00/05/42/542.flv

[4] . Voir Henri Giordan, Le temps du pluriel : la France dans l’Europe multiculturelle, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 1999 (avec Bruno Étienne et Robert Lafont).

[5].  Bernard Cerquiglini, Les langues de la France, Rapport au Ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie et à la Ministre de la Culture et de la Communication, avril 1999.

[6]. Antonin Perbosc, Les langues de France à l’école, Toulouse, Editorial occitan, 1926

[7]. La Délégation générale à la langue française est devenue, en 2001, Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF).

[8] Rapport mondial sur le développement humain 2004, Economica, Paris, 2004, p. 60.

[9] Voir l’excellente étude de Pierre Judet de la Combe et Heinz Wismann, L’Avenir des langues. Repenser les Humanités, Éditions du Cerf (coll. Passages), 2004.

[10].Tullio De Mauro, «Crisi del monolitismo linguistico e lingue meno diffuse», Moenia, Santiago de Compostela, 2005, vol. 11..

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