Les administrations vont donc voir leurs crédits amputés, tandis que l’enveloppe budgétaire allouée au dispositif MaPrimRenov’ passera à 4 milliards en 2024, au lieu des 5 milliards initialement envisagés.
Sans lister l’ensemble des baisses d’impôt décidées depuis 2017, on rappellera à titre d’exemple que, s’il avait été maintenu, l’impôt de solidarité sur la fortune aurait rapporté 4,5 milliards d’euros de plus que l’actuel impôt sur la fortune immobilière en 2022.
Ou encore que la baisse des impôts dits « de production » a coûté 20 milliards d’euros sur la période 2021-2022, sans que personne ne puisse démontrer un quelconque effet bénéfique pour l’activité économique.
Le gouvernement maintient ses choix : les superdividendes pour une minorité, l’austérité pour le plus grand nombre. Les services publics, la protection sociale et l’environnement seront une nouvelle fois sacrifiés pour garantir leurs privilèges. (Extrait d'un communiqué de février 2024 d'Attac)
Attac publie le 20 février des solutions permettant de récupérer 60 milliards d’euros en mettant enfin à contribution les ultra-riches et les multinationales et avec la mise en place une réelle justice fiscale comme alternative à l’austérité budgétaire.
Silence total sur les milliards distribués aux Marchés lors du 1° mandat Macron, les cadeaux fiscaux aux entreprises et aux fortunes et tolérance de fraudes fiscales, les gaspillages dans les administrations après confinement, télétravail, en relogement avec remplacement de matériels, le coût des soustraitances innombrables. Et le coût detout ce qui n'est plus produit en France. Et les pertes de ressources du genre privatisation de la Française des Jeux.
Listes non exhaustives, hélas qui dépasseraient le dépassement budgétaire de 10 milliards à rattraper par austérité en 2024.