La précarisation organisée de tous les aspects de la société, fragilise les personnes qui n'ont ni capitaux ni réseau, atomise le corps social pour le manipuler plus facilement, faciliter l'emprise.
Santé : portes ouvertes aux insecticides, aux perturbateurs endocriniens...; ruine del'hôpital public ; destruction du secteur privé à but non-lucratif. Nous sommes tous à la merci du sectaur à but lucratif qui prospère sur nos maladies et accidents, et se fout des résultats des "soins". Mon frère en est mort.
Aide Médicale d’Etat à la plce de la CMU. Absurde : la haine de l'étranger jusqu’à la déraison !
Ecole : Au lieu d’une éducation à penser par soi-même, faire son jugement, la numérisation transforme l’enseignement en une entreprise standardisée d’adaptation, livrés aux évolutions du marché du travail et, plus largement, au règne de la raison marchande. La vie collective en classe dans laquelle les personalités peuvent se construire, est remplacée par le face à face anonymisé avec l'écran. Etouffement de l'inventivité. Ecole de suivisme.
Annonce d'une relance du SNU. La jeunesse embrigadée.
La professionalisation des musiciens est rabotée : le CNSMD est mis en déficit.
Emploi : Champ libre aux contrats à durée limitée et "régularisation" en CDD d'étrangers dans les métiers "en tension". La précarisation générale efface le droit du travail, surmultiplie les risques d'accidents et maladies dues à de mauvaises conditions de travail. Le temps de travail empiète de plus en plus sur le temps personnel, et les heures supplémentaires de moins en moins décomptées, donc pas payées.
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/191223/dans-les-cuisines-parisiennes-l-exil-alienant-des-travailleurs-tamouls
https://www.mediapart.fr/journal/france/191223/ils-m-ont-jete-devant-le-foyer-et-ils-sont-partis-le-calvaire-d-un-sans-papiers-blesse-sur-un-chantier
L'argent public va dans les armes mutilantes et méga systémes de surveillance pour la police, et va en cadeaux aux multinationales et marchés publics.
Le droit est assoupli pour le rendre soumis au bon vouloir d'autorités locales. Les effecifs de magistrats sont réduits pour les empêcher d'étudier les dossiers et les rendre dépendants de "rapporteur" suivistes derrière la police.
Fonction publique et services publics y compris associatifs : tout le pouvoir aux logiciels et ordinateur. Fin des rapports humains et de leur environement. Des broyeuses : les droits standardisés soumis au recours sous bon vouloir.
Augmentation des expulsions, les recours sont limités : fin de l’Etat de droit ? ?
La méfiance vis-à-vis du pouvoir est grandissante, bien qu'il se pose en "Protecteur" par moyens publicitaires. La faiblesse de mobilisations publiques en témoigne : on n'attend plus rien du pouvoir.
Emergence de héros de foire : les contingents d'"Influenceurs" - "Influenceuses" payés comme rabatteurs à la chasse au gibier.
Mafias à la conquête du monde : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures-monde
La loi asile immigration actuellement en débat au Sénat est bien plus qu’un projet de loi, c’est un projet de société. Et c’est, précisément, le projet d’une société dans laquelle nous ne voulons pas vivre. https://blogs.mediapart.fr/nmorandeelvpaca/blog/121223/hakim-bouaksa-elu-agresse-en-marge-dun-evenement-reconquete-1
Les idées sociales qui structuraient le "Bon Sens" et motivaient le puissant mouvement Gilets Jaunes, sont dévoyées par la propagande d'extrême-droite qui veut en faire des outils d'exclusion.