9 juin : QUELLE EUROPE ? Celle des peuples, sur les valeurs de dignité, d'égalité, de justice, de Libertés, de débat pour Vivre ensemble !
OU bastion néoliberal des puissances contre les peuples ? (le "réarmement" selon Macron)
Voter pour Fraternité, solidarité partout !
Le mouvement populaire est sous le feu de la répression et de l'INTOX des extrêmes-droites.
- A propos de tout, l'extr-dte empêche le débat public : trace son camp, et le camp des traîtres qu'il faut faire fuir ou détruire.
- La police politique suit avec son arsenal judiciaire. Les comparution immédiates abusives permettent d'expulser en masse, de façon expéditive.
Les deux s'efforcent qu'on ait des affrontements violents au sein du peuple :
stratégie pour générer des guerres civiles
qui détournent la colère populaire et protège les dominants parasitaires, pollueurs, prédateurs..
Les mettre en échec.
Discriminés de tous pays UNISSONS-NOUS !
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Création d'un PNA (Parquet National Anticriminalité)... CONTRE QUI ???
La départementalisation de la police judiciaire maintenue malgré toutes les protestations prouve que la cible du gouvernement n'est pas le grand banditisme qui est organisé à une échelle bien supérieure que chaque département ! Elle réduit la PJ à n'être qu'un outil à disposition du Préfet.
La cible : celle couramment désignée par le ministre de l'Intérieur ou par le Premier, ou par la FNSEA, ou par l'extrême-droite, etc... : les mobilisations populaires en défense de la santé publique, défense de la nature, (écoloterroristes), en contestation de la protection de l'extrême-droite israélienne et d'autres agresseurs de peuples, en défense des droits de populations, etc... Mobilisations visées par une forme de police politique, depuis l'affaire Tarnac.
Les préfets sont les pivots du réarmemement présidentiel sur ce front : interdictions des actions populaires et qualifications de délits "en bande organisée". Action d'ampleur récente : l'interdiction de Soulèvements de la Terre, entre autres...
Il résulte de la départementalisation que la PJ des Préfets est privée d'un échelon central. Il y a fort à parier que ce PNA aura cette fonction.
Le mouvement populaire inquiète le pouvoir beaucoup plus que les infiltrations mafieuses : Car le capitalisme est mafieux et corrupteur par nature. Il a été bridé par les Etats après 1945. La mutation néolibérale des années 70-80 l'a libéré du carcan des Etats. Et l'a organisé à l'échelle planétaire : il domine les Etats dicte les lois, infiltre les administrations réformées, s'est emparé des Etats. Et proclame le Partenariat Public Privé PPP solution à tous les problèmes. "Pantouflage" à tous les étages. Corruption très élargie.
La résistance à ces mutations est stigmatisée comme woke, islamo-gauchiste, etc... Le pouvoir attend avec impatience le départ à la retraite de ceux qui ont connu et défendent un fonctionnement interne démocratique du pays, qui est en voie d'étouffement total depuis le train de réformes de 2007 et suivantes. Mais la mobilisation des jeunes l'amène à de nouvelles dispositions musclées.
https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/170524/21-heures-de-garde-vue-pour-avoir-colle-des-affiches-pro-climat
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LA VERITE SUR LA PRETENDUE "invasion migratoire"
La Cimade tient à rétablir les faits.
"On veut nous faire croire que l’Europe est envahie par les personnes migrantes. Pourtant, lorsque l’on analyse les chiffres, cette affirmation est loin d’être avérée. En effet, en 2022, le nombre de personnes qui ont migré vers l’Europe représentait seulement 0,10% de la population européenne, sans compter les personnes qui en sont parties !
"Et saviez-vous que 97% de la population mondiale reste dans son pays de naissance ? Tandis que la grande majorité de celles et ceux qui migrent s’exilent dans un pays voisin.
Sources : Eurostat, Organisation Internationale pour les Migrations (OIM)
"On entend parfois que les frontières de l’Europe ne sont plus contrôlées, qu’on y entre comme "dans un moulin”. Pourtant dans la pratique, les Etats membres de l’Union européenne se sont dotés de nombreux dispositifs sécuritaires, répressifs et mortifères pour restreindre l’accès au territoire européen. On compte plus de 100 000 garde-frontières nationaux et plus de 2 000 km de clôtures et murs frontaliers.
"En 2022, plus de 140 000 personnes se sont vues refuser l’entrée aux frontières extérieures de l’Europe et de nombreuses autres ont été illégalement refoulées ou encore enfermées dès leur entrée sur le territoire. Dans les faits, 95% du total des entrées dans l’espace Schengen sont effectuées dans le cadre d’une procédure régulière, avec un visa par exemple.
Sources : Eurostat, Commission européenne
"On nous dit que la France accueillerait beaucoup plus de demandeuses et demandeurs d’asile que ses voisins européens.
Elle se place en réalité en 13ème position parmi les Etats membres de l’UE, proportionnellement à sa population, s’agissant du nombre de demandeuses et demandeurs d’asile accueilli·e·s sur son territoire. Et la part des demandeuses et demandeurs d’asile dans la population française était de 0,2% en 2023.
En outre, les conditions d’accueil sont parfois difficiles pour les demandeuses et demandeurs d’asile en France. À titre d’exemple, 60% des demandeuses et demandeurs d’asile en 2023 n’ont pu accéder à un hébergement, contrairement à ce que prévoit la législation, les contraignant pour beaucoup à vivre dans la rue dans des conditions extrêmement précaires.
Sources : Eurostat, ministère de l’Intérieur
"On veut nous faire croire que l’Europe serait trop accueillante avec les personnes migrantes ce qui créerait un « appel d’air ».
Depuis des années, l’Union européenne est plutôt dans une démarche de fermeture à tout prix de ses frontières. En construisant des murs, en complexifiant les démarches administratives des personnes, en contrôlant, en traquant, en enfermant et en expulsant les personnes étrangères qui y résident ou souhaitent y trouver refuge. Chaque année ce sont plus de 100 000 personnes migrantes qui sont enfermées pour le seul motif d’être étrangères ! Pourtant ces dispositifs n'empêchent pas les personnes de fuir leur pays en guerre ou de chercher un avenir meilleur en Europe, mais ont des conséquences dramatiques sur leurs vies."
*Source : Parlement européen