https://www.mediapart.fr/journal/economie/050417/lcl-ces-suicides-que-la-direction-ne-veut-pas-voir
Depuis plus de trente ans les suicides dus au travail s’additionnent, et ça continue ! Toujours, on met en cause le suicidé, sa famille, et parfois l'encadrement.
En burn out, le chemin qui y mène est déjà engagé.
Il faut regarder le rôle déterminant de l'institution : les entreprises néolibérales, leur rapport avec les clients, avec le public, leurs rapports avec leurs salariés, les rapports qu'elles créent entre les salariés. Les évaluations sont uniquement quantitatives. Au nom de l'intérêt "de l'entreprise" tout doit être sacrifié au profit financier. Y compris sa fonction sociale. C'est contre-productif car cela disloque les collectifs de travail. Sans doute, s'agit-il d'affaiblir le syndicalisme.
Fondamentalement, tout repose sur un total mépris de l'humain.
"On exige que je sois inhumain, et je ne le supporte pas"
Du haut en bas, chacun est contraint soit à être un salaud vis à vis des autres, soit à se suicider.
Soit à devenir dissident, mais à quel prix !
La perversion est excitée en chacun, et c'est un moteur de promotion.
Certaines formations de cadres enseignent comment terroriser un salarié et le détruire psychologiquement en moins d’une minute.
Sans modifier l’organisation et son fonctionnement pathogène, des DRH parlent prévention : Cynisme meurtrier.
L'entreprise concentre la perversion et la violence dans laquelle dérive la société toute entière.
Etudier comment les institutions captées par l'idéologie néolibérale, produisent des salauds : Revoir PASOLINI.