Il y a imbrication des moyens de soumission de genre, de soumission sociale., de soumission raciale que prolonge la chasse scandaleuse faite aux réfugiés Ces luttes doivent être pensées dans cette imbrication. Fraternité nouvelle entre peuples en émancipation.
Peuples anciennement colonisés et peuples de pays colonisateurs, ont tous à travailler leur identité étouffée par la colonisation, Pour être sujets dans le monde.
Les anthropologues semblent s'accorder pour lier la capacité humaine à produire des surplus, donc à amasser des richesses avec le fait d'pour chaque femme d'avoir plus d'un enfant par an, avec l'apparition de guerres (fabrication massive d'armes), un partage genré des fonctions dans la société et la domination masculine sur la société. Rien ne corrobore l'idée que les femmes ne participaient pas à la chasse, ou aux peintures rupestres.
On peut réfléchir à ce qu'était la société où femmes et hommes pouvaient vivre sans méfiance, en harmonie. Je pense en avoir une intuition lorsque j'écoute dans l'opéra La Création de Haydn, duo entre Adam et Eve, chanté par Gundula Janowitz et Diétrich Fischer-Diskau.
Je relaie ci après l'appel de nombreuses organisations qui trace les régressions constatées en 2017, et menaces pour 2018 en conditions faite aux femmes après plus de 20 ans de réformes néolibérales
Michel-Lyon
Lire aussi le billet de blog du 9 11 2017 "La colère des femmes enfin libérée "
Et réécouter l'émission du 25 avril 2018 9h La Fabrique de l'Histoire : le féminisme des années 70 et 80.
"La journée du 8 mars ne se « fête » pas par un cadeau ou une distribution de fleurs, ce n’est pas la journée de « la femme » mais la « Journée internationale de lutte pour les droits des femmes » !
Cette année deux temps forts :

Grève de l’Egalité et rassemblement à 15h40 place de la Comédie pour demander l’égalité salariale.

Manifestation à 17h30 départ place de la Comédie contre les violences sexistes et sexuelles.
En 2018, le contexte politique, social et économique, international comme national, n’offre pas de répit pour tout-e-s celles et ceux qui oeuvrent à plus d’égalité et de justice sociale. La banalisation des idées d’extrême droite, la montée des conservateurs dans les élections (dans différents pays européens notamment), la répression du mouvement social sont des signes inquiétants pour nos droits.
Cette journée est l’occasion pour lutter ensemble en faveur d’une égalité entre les femmes et les hommes, pour ainsi rétablir une justice sociale et la démocratie, permettant l’émancipation de tou-te-s. 2017 a été une année d’évolutions, les unes positives, les autres moins. Malgré le climat ambiant de « libération » de la parole des femmes, portée par les révélations de nombreuses femmes suite au cas Harvey Weinstein, 2017 a malheureusement été une année pleine de régression pour les droits des femmes :
• la montée des partis d’extrême droite lors des élections présidentielles,
• une chroniqueuse qui hurle à la télé que le viol est une affaire « privée » qui n’a pas lieu d’être dans l’espace public,
• une auteure qui « regrette de ne pas avoir été violée »,
• la standing ovation à l’Assemblée pour soutenir Gérald Darmanin, accusé de viol, de qui Edouard Philippe, notre Premier Ministre, a dit qu’il a toute sa confiance » ...
• L’Académie française, de son côté, crie au « péril mortel » au sujet de l’écriture inclusive,
• une enfant de onze ans aurait manipulé et séduit l’homme qui l’a violée ;
• N’oublions pas non plus la tribune parue dans Le Monde sur la « liberté d’importuner », ni les 131 féminicides, connus des médias pour être des « crimes passionnels » et autres « drames familiaux ».
Ainsi, 2017 a été une année de plus de régression des droits des femmes et a permis la cristallisation du patriarcat, qui autorise les hommes à prendre possession des femmes et à disposer de leur vie. Malheureusement, on va encore devoir se battre cette année, 2018 ne nous laisse pas de répit avec les 15 premiers féminicides.
En 2018,
nous voulons :
• l’égalité salariale et la revalorisation des salaires dans les métiers à prédominance féminine ;
• le partage des tâches domestiques ;
• une prise en charge égalitaire de la petite enfance et des personnes âgées dépendantes des services publics ;
• la garantie du droit d’accès à l’avortement et à la contraception dont la légitimité est sans cesse remise en cause ;
• un égal accès à la santé et aux services publics dont l’accès à la PMA pour tou-te-s ;
• la fin des violences sexuelles et sexistes à l’égard des femmes : au travail, dans l’espace public comme à la maison ;
• des politiques volontaristes contre les stéréotypes de genre : à l’école, dans les médias, dans la vie publique et privée.
Signataires : Planning Familial 69, Femmes Solidaires, Collectif MeToo Lyon, LDH, Unef, Sud Educ, Solidaires, UD CGT 69, PG, Ensemble, CGA, PCF, NPA, Alternative Libertaire.
Je relaie aussi ce texte d'octobre 2014 actuellement republié par La Libre Pensée
Interpellation
La presse a largement fait état d’une découverte horrible : On estime à près de 800 le nombre de cadavres d’enfants morts entre 1925 et 1961 ensevelis dans une cuve en béton dans un ancien couvent catholique de la ville de Tuam en Irlande, dans l’ouest du pays. Géré par les Sœurs du Bon-Secours-de- NotreDame-Auxiliatrice-de-Paris, une congrégation religieuse catholique française, le centre Sean Ross était spécialisé notamment dans l’accueil des enfants abandonnés par leur mère après leur naissance hors mariage. Il a fermé en 1961avant d’être détruit. « Quelqu’un m’avait mentionné l’existence d’un cimetière pour nouveau-nés, mais ce que j’ai découvert était bien plus que cela », a déclaré l’historienne Catherine Corless, à l’origine de cette découverte. C’est en réalisant des recherches sur les archives de cet ancien couvent de Tuam, aujourd’hui reconverti en lotissement, que l’historienne a découvert que 796 enfants avaient été enterrés sans cercueil ni pierre tombale.
La congrégation Notre-Dame-du-Bon-Secours est une congrégation française, plus précisément qui a son siège à Paris. BonSecours-Generalat est le siège social de la Congrégation International du Bon Secours situé dans la Maison Mère au 28 rue Notre-Dame-des-Champs dans le Vème arrondissement.
Il est impossible qu’il n’y ait aucune archive de la « province d’Irlande » et plus particulièrement du couvent de Tuam sur une aussi longue période (1925-1961) au siège social. L’Eglise catholique en Irlande a déclaré vouloir participer à l’enquête.
Alors les responsables de la Congrégation doivent transmettre spontanément l’ensemble des archives relatives à cette question aux autorités de la République d’Irlande. S’ils ne le faisaient pas, ils se rendraient complices de ce crime.
La Congrégation du Bon-Secours a-t-elle quelque chose à répondre ? Nous attendons, avec intérêt, sa réponse ou son silence.
Premiers signataires :
Baubérot Jean, Historien et sociologue
Bonnemayre Jean-Marie, Président du Comité National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL)
Besson Philippe, membre du Conseil International de l’Association Internationale de la Libre Pensée
Bougelot Michelle-Marie, auteur du livre « Le Bon Pasteur, nous y étions ! ».
Bourget Jacques-Marie, journaliste et écrivain
Brito, dessinateur de presse
Combes André, historien
Dauphiné Quentin, syndicaliste enseignant
Eyschen Christian, Porte-parole de l’Association internationale de la Libre Pensée
Forget Philippe, essayiste
Gauthier Florence, historienne
Godicheau François, historien
Gozlan David, Secrétaire général de la Fédération nationale de la Libre Pensée
Guglielmi Philippe, Président d’honneur de Laïcité-Liberté
Lacroix-Riz Annie, historienne
Lalmy Pascal-Eric, Secrétaire national du PRG à la laïcité
Lengagne Guy, ancien ministre
Mac Kenna Anthony, Professeur des Universités
Masson Henri, Vice-président (ex-président) d'Espéranto-Vendée, auteur.
Olivier-Utard Françoise, historienne
Pierre Jean-Sébastien, Président de la Fédération nationale de la Libre Pensée
Pras Yves, Président du Mouvement Europe et Laïcité (CAEDEL)
Quillardet Jean-Michel, Président de l’Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires
Raynaud Jean-Marc, responsable des Editions Libertaires
Riedinger Jean, Secrétaire de l’Observatoire Chrétien de la Laïcité
Robyn Johanès, Président de l’Union des Athées
Romero Jean-Luc, conseiller régional d’Île-de-France, responsable associatif
Ruff Pierre-Yves, responsable des Editions Théolib
Schiappa Jean-Marc, Président de l’Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée (IRELP)
Sodoyez Bernard, Président du Groupe La Barre d’Abbeville
Turbet Jean-Laurent, bloggueur
Paris, le 17 octobre 2014