Billet de blog 10 juillet 2017

michel-lyon

Abonné·e de Mediapart

RC 57. P. Chamoiseau. Chacun se retrouve pour ainsi dire « réfugié » dans chacun

En 18 freuilles poétiques, Patrick Chamoiseau dit la vie des peuples, la mondialité qui fleurit. Et qui s’affirme, sous l’avidité brutale de la mondialisation. Extrait.

michel-lyon

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

(…)

"Leur Marché ne relie que « les pierreries glacées » des capitaux et des marchandises. Ile ne dégage la voie qu’à des avidités. Ses contacts sont des frappes, ses échanges sont des prises, ses régulations n’installent que des asservissements. Son horizon (où s’entrechoquent les bulles digitales du profit) n’est qu’un couvercle totalitaire.

Dès lors, la mondialité, c’est cette part de notre imaginaire, qui rallie qui relaie et relate les sensibilités, la joie, le danse, la musique, l’amitié, la rencontre, et qui surgit des magnétismes de ces rencontres multi-trans-culturelles, orchestrées par le hasard, les accidents, la chance et les errances. C’est la mondialité qui incline notre idée de l’humain vers l’horizontale plénitude de ce qui vit sur cette terre. "

(…)

Patrick Chamoiseau. Frères migrants. Ed Seuil mai 2017.

Pour l'art, pas de frontière, pas de nations.          Peter Weiss

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.