Les Déclarations des Droits de l'Homme ont aidé à civiliser de nombreux pays. Des droits qu'il a fallu partout conquérir de haute lutte.
Mais c'était réservé aux pays "occidentaux".
Jusqu'à l'Indépendance, les droits de l'homme ont été refusés par les pays colonisateurs en Asie et en Afrique.
La mondialisation néolibérale opère des régressions pas à pas ou violemment sur les droits de l'homme, surtout celui des femmes et de tous les opprimés. Ils sont affaire de luttes durement réprimées. La justice est entravée.
A Paris, décembre 2018, sans être encerclée ni menacée, la police utilise des grenades à fragmentation, et tire au visage. De nombreuses personnes mutilées. La police systématiquement amnistiée obtient des pouvoirs toujours plus étendus.
La régression objective des droits de l'homme ne se mesure pas aux votes d'extrême-droite qui ne sont souvent que la marque de rejet des partis de gouvernements classiques. Elle s'observe à la façon dont les politiques néolibérales antisociales sont imposées aux populations d'Europe : ruse et mensonge puis dérive policière, brutalité des régimes en place. Elle n'est pas le fait de partis politiques d'extrême-droite, mais des partis politiques au gouvernement depuis 20 ans, appuyés sur l'aile d'extrême-droite au sein de la police qui manifeste sa haine et sont envie de tuer de façon explicite. Quant aux armées, on ignore comment elles se préparent dans les évolutions de politique interne actuelle.
Aucun des pouvoirs hypocrites actuels n'est fondé à faire la leçon à quiconque.
Et la réclamation d'universalité masque toujours des motifs à les bafouer.