Le 24 avril 2013, dans la banlieue ouest de Dacca, au Bangladesh, les huit étages de l'immeuble Rana Plaza s'effondraient, faisant plus de 1 100 morts parmi les ouvriers du textile. Symbole macabre d'une économie mondialisée où il s'agit de produire toujours à plus bas coût, dans des conditions de travail de plus en plus inhumaines. Abir Abdullah a photographié le drame du Rana Plaza, et a poursuivi son travail : parce qu'à Dacca, régulièrement, d'autres immeubles s'effondrent sur d'autres ouvriers.
J’emprunte ce texte qui se suffit à l’article d’Abir Abdulleh, le 23 septembre 2014 « Au Bangladesh, victimes de l’industrie textile », suivi de 15 photographies que le néolibéralisme triomphant aura du mal à effacer.
Telle est la réalité des délocalisations vers des pays "émergents", de la compétitivité, de la spéculation aveugle.
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Et je remarque que lorsqu’il m’arrive de visiter un « Musée » de telle ou telle industrie, est systématiquement effacée toute mémoire des malades à vie par produits chimiques, des amputés, des morts par explosions ou effondrement etc sur notre territoire ou lors des approvisionnements issus des ex-colonies.
Michel-lyon