Les traités secrets auxquels l’UE se prête, TAFTA et TISA, vont laminer toute prétention des nations à protéger leurs travailleurs, l’environnement et la santé publique. Déjà les dernières lois, dont la loi Travail, vont au devant de la volonté des multinationales, préparent leur application.
La capacité d’action des état-nations est de plus en plus réduite à la levée de l’impôt et à l’action de leur police chargée de casser la résistance du peuple en paupérisation constante, et dépossédé d’avenir.
La répression brutale du mouvement actuel, veut casser toute velléité à combattre ces traités.
La démocratie réduite à une procédure électorale amène chaque candidat à se doter d’un profil et d’une clientèle à séduire. Les promesses électorales ont perdu toute crédibilité.
La politique est réduite à une gestion budgétaire qui ne prend en compte que les intérêts financiers.
Dès les années 70/80, les conditions accompagnant les financements européens offerts aux jeunes Etats africains juste sortis de la colonisation, les a asservis, et les a conduits dans le chaos que l’on y voit encore.
Les pays juste débarrassés des juntes fascistes en Europe Grèce, Espagne, Portugal se sont reconstruit dans le giron européen juste converti au néolibéralisme. Bons élèves. La Grèce est le laboratoire de la gestion néolibérale en Europe : l’éviction d’un peuple dont la capacité de Résistance est millénaire.
Le Chili sous la dictature Pinochet a été le laboratoire néolibéral pour l’Amérique Latine. Selon les logiques néolibérales, le modèle mafieux s’étend insidieusement à tous les Etats, comme à toutes les structures économiques d’ampleur, dans le monde entier.
Le Printemps arabe des peuples du Moyen-Orient qui ont chassé leurs dictateurs, a d’abord affronté la récupération par les Frères musulmans, puis se heurte aux crimes de masse des salafistes, qui mettent à profit le chaos postcolonial pour conquérir un territoire pour leur propre dictature.
Mais pas question de vouloir restaurer les souverainetés qui ont généré deux guerres mondiales, les guerres de colonisation, et suscité l'installation de dictatures sur les anciennes colonies !
La véritable souveraineté, celle des peuples passe par la prise en main directe de leur destin, en coopérations locales, pour expérimenter de nouvelles formes de production et de démocratie. Sans faire cas ni de frontières, ni de pays d'origine ou de religion, si chacun contribue à la prise en charge des communs, à la fraternité. Non pas enfermement dans des "identités nationales" fantsmées, mais échanges des expériences culturelles vécues par chacun.
Le nationalisme d'extrême droite ferme ses frontières, sur une "communauté" qu'il veut épurer selon son fantasme anti historique, dénie l'humanité de qu'il pouchasse .
La souveraineté à laquelle aspirent les peuples accueille les déracinés, les exilés chassés par les dictateurs et par les guerres, et qui ont besoin d'une terre où se poser.