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Billet publié dans

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L'Hebdo du Club

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Billet de blog 31 juillet 2015

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Journaliste, éditrice et responsable éditoriale aux questions raciales

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L’hebdo du Club : OpenEurope, le climat et l'avenir de l'Euro

C’est l’été, mais non, non, le Club ne nous abandonne pas dans la nature. Je reprends donc les bonnes habitudes de Géraldine Delacroix, avec ses séances de rattrapage inopinées, faites de synthèse, coups de cœur et coups de nerf du Club.

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C’est l’été, mais non, non, le Club ne nous abandonne pas dans la nature. Je reprends donc les bonnes habitudes de Géraldine Delacroix, avec ses séances de rattrapage inopinées, faites de synthèse, coups de cœur et coups de nerf du Club. 

Contribuez, participez, témoignez !

Ce mois de juillet, nous avons lancé deux appels à témoignages.

  • #Open Europe (cliquez ici)

L’opération « Ouvrez l'Europe #OpenEurope » en partenariat avec sept journaux tunisien et européens et avec plusieurs collectifs, associations et ONG, aspire à mieux rendre compte du drame des migrants et relayer les initiatives de solidarité dans toute l’Europe. Pour cela, votre participation est indispensable. Nous vous invitons à raconter ce que vous voyez, ce que cela vous inspire, ce qui vous fait honte, votre façon de vivre avec les migrants/réfugiés et vos actions de solidarité, collectives ou indidivuelles...

Pour cette opération, nous avons créé une édition participative technique (adresses, cartes, guides d’aide aux migrants), alimentée par les associations partenaires : Gisti, Migreurop, Primo Levi... Vous pouvez la consulter ()

Dans la série de billets de cette semaine, il ne fallait pas louper celui du Collectif de la Chapelle, à lire ()

Extrait : « Le campement de la halle Pajol a encore une fois été démantelé le mercredi 29 juillet au matin. La veille au soir, nous écrivions aux signataires de l'Appel des 222 personalités de la culture en faveur des réfugiés pour leur donner des nouvelles... »

  • Et « Il était une fois le Climat » (cliquez ici

En partenariat avec le Festival du livre et de la presse d’écologie, et à l’approche du sommet sur le climat, la Cop 21, Mediapart vous propose de publier des textes, des dessins, des vidéos, des BD, du son, dans cette édition participative (ici), pour dire comment vous vivez le dérèglement climatique, les signes que vous percevez, ce que cela provoque chez vous, etc. Les meilleures contributions seront présentées, lues et discutées lors du Festival du livre et de la presse d’écologie, à Paris, les 17 et 18 octobre prochains.

Notre partenaire, Le Festival du livre et de la presse d’écologie a écrit un billet cette semaine, à retrouver (

Extrait : « Le plus simple serait bien sûr de s’en remettre aux définitions savantes, de convoquer les variables statistiques, le long terme, les institutions et les universitaires… mais quelque chose nous chante à l’oreille que l’expérience immédiate que nous avons toutes et tous du climat constitue un matériau inexploité. Pour le dire autrement, comment se fait-il que le problème climatique prend, malgré les innombrables travaux scientifiques, les successions de COP, les informations et les alertes… une ampleur jamais atteinte. » 

  • Vous êtes encore nombreux à vous perdre dans les éditions participatives. Pour vous aider, Carole Maitre du service abonnés de Mediapart a écrit cette semaine un tuto, à retrouver (ici)

Le débat de la semaine : Euro, je t'aime, moi non plus...

Après des jours entiers consacrés, entièrement ou presque à la « crise grecque », les contributions sur ce sujet ce sont quelque peu taries. Un autre débat a pris le relais : l’avenir de la zone euro. 

  • Le 25 juillet, le billet de Michel Feher sur les intentions allemandes est à lire (ici), même si les novices en économie politique devront s’accrocher un peu. Le fil de commentaires est aussi de très bonne qualité.

Sa conclusion : « Parce qu’aucune inflexion ne peut réduire la divergence entre leurs intérêts et ceux de leurs partenaires, les gardiens de l’Europe allemande sont condamnés à admettre que seul le rétrécissement continu du domaine qu’ils régissent leur permettra d’éviter sa dénaturation. Consciemment ou non, Wolfgang Schäuble œuvre donc moins à soumettre l’union monétaire européenne aux normes de son pays qu’à réserver l’usage de la monnaie unique à ses compatriotes – soit, in fine, à libérer l’Allemagne de l’Europe. »

  • Le 28 juillet, pascal b a diffusé (et admirablement modéré !) le texte de Michel Husson () sur le sens à donner à une sortie de l’euro, vu comme une hypothèse face « aux adversaires » et non pas comme un axe politique pour les forces de la gauche radicale européenne.

Extrait : « Cette fixation sur la question de la monnaie est donc dangereuse dans la mesure où elle fait passer au second rang toute une série d’enjeux qui ont à voir avec des rapports de classes qui ne s’arrêtent pas aux frontières. La Grèce n’est pas une “nation prolétaire” soumise au joug de l’euro, c’est une formation sociale structurée par des rapports de classe. Le total cumulé des fuites de capitaux depuis 10 ans est du même ordre de grandeur que le total de la dette grecque, cela n’a rien à voir avec l’euro et le retour à la drachme n’y changerait rien. Il permettrait même aux évadés fiscaux de rapatrier une partie de leurs capitaux en réalisant une plus-value proportionnelle au taux de dévaluation. »

  • Vous pouvez lire aussi, sur le même sujet, le texte de l’économiste italien Emilano Brancaccio datant de 2013 diffusé par Segesta3756 sur les différentes manière (de droite ou de gauche) de sortir de l’euro.

Bienvenue !

Last but not least, je signale l’arrivée d’un nouveau bloggeur, l’auteur et metteur en scène Alain Ubaldi, qui a publié cette semaine un billet (ici) sur le festival d’Avignon.

Extrait : « Le festival d’Avignon s’est terminé il y a quelques jours et nous voilà à l’heure de la réflexion. Et ce festival a été comme toujours une sorte de météorologie du temps présent. Cette année, le temps s’est montré plutôt à l’orage, annonciateur de bouleversements à venir. Afin d’évoquer cet état, je vais tenter de rendre compte de trois spectacles, œuvres de trois metteurs en scène, représentant trois générations : Thomas Ostermeier, Krystian Lupa et Benjamin Porée. »

Bel été et à bientôt !