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Billet de blog 10 octobre 2013

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Los Peruanos victimas de represión por defender sus tierras

Edy Benavides, portavoz de lxs campesinxs del Norte del Perú en lucha contra la mega-explotación minera a tajo abierto, viene a Caen este martes 15 de octubre para intercambiar con nosotrxs en torno al movimiento de resistencia contra el extractivismo minero y sobre la experiencia de organización de la lucha a través de las Rondas campesinas.

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Edy Benavides, portavoz de lxs campesinxs del Norte del Perú en lucha contra la mega-explotación minera a tajo abierto, viene a Caen este martes 15 de octubre para intercambiar con nosotrxs en torno al movimiento de resistencia contra el extractivismo minero y sobre la experiencia de organización de la lucha a través de las Rondas campesinas.

Desde hace más de un año, lxs campesinxs de la región de Cajamarca ocupan los territorios próximos a las lagunas para defenderlas del proyecto de extracción de oro llamado Conga, de la transnacional estado-unidense Yanacocha - Newmont Mining. Desde entonces, ellxs se hacen llamar lxs "Guardianes de las Lagunas".

En las altas y verdes montañas de Cajamarca, al lado de las lagunas situadas a 4000 msnm, la región ha sido militarizada desde hace dos años y lxs ronderxs soportan cotidianamente una represión sin límites. En efecto, la policía peruana, quien recibe dinero de las más grandes transnacionales mineras, ya ha causado la muerte de 5 personas y producido una treintena de heridxs durante el paro general de junio del 2012.

Para hacer frente a esos "excesos", el gobierno no se propone dialogar con la población ni de respetar su voluntad, sino de mejorar la performance represiva de la policía nacional. Así, la DINOES (policía anti-motines peruana), ha recibido recientemente varias capacitaciones en técnicas de "control de multitudes" por parte de la policía francesa, con la intermediación de la Cruz Roja Internacional.

Ultimamente, la nueva estrategia de la mina es instigar a lxs campesinxs sin tierra -pues han sido compradas por la mina hace varios años- para que se afronten a lxs Guardianes, cuya principal preocupación es resguardar las lagunas y los ríos que la mina pretende secar o contaminar para extraer el oro o vertir los deshechos.

Asediadxs y amenazadxs, lxs campesinxs en lucha dicen vivir una "situación de guerra". Sin embargo, los miembros de las Rondas campesinas manifiestan mucha determinación y continúan a reivindicar que "Conga No Va, ni hoy ni nunca".

Por mi parte, le hago llegar la invitación al encuentro con EDY BENAVIDES, para expresarle nuestra solidaridad con el movimiento campesino peruano de Cajamarca, durante la Proyección-Debate del documental "A tajo abierto" (Gianni Converso, Canadá, 2011), este MARTES 15 DE OCTUBRE, a partir de 20H30, en la sala de cine CAFE DES IMAGES de Caen (14000), acto organizado por el Comité América Latina.

¡EL AGUA NO SE VENDE, SE AMA Y SE DEFIENDE!

Version en langue française


Edy Benavides, porte-parole des paysan.ne.s du Nord du Pérou en lutte contre la méga-exploitation minière à ciel ouvert, vient à Caen ce mardi 15 octobre pour échanger avec nous autour du mouvement de résistance contre l'extractivisme minier et sur l'expérience d'organisation de la lutte à travers les Rondes paysannes.

Depuis plus d'un an, les paysan.e.s de la région Cajamarca occupent des territoires proches des lacs pour les défendre contre le projet minier d'extraction d'or à ciel ouvert nommé Conga, de la multinationale américaine Yanacocha - Newmont Mining. Désormais, ils et elles se font appeler les Gardien.e.s des lacs.

Dans les hautes et verdoyantes montagnes de Cajamarca, à côté des lacs, à 4000 mètres d'altitude, la zone a été militarisée depuis deux ans et les "ronderos" et "ronderas" subissent quotidiennement une répression sans bornes. En effet, la police péruvienne, qui reçoit de l'argent des plus grandes multinationales minières, a déjà causé la mort de 5 personnes et produit une trentaine de blessés lors de la grève générale en juin 2012.

Pour faire face aux "excès", le gouvernement ne se propose pas de dialoguer avec la population ni de respecter sa volonté, mais d'améliorer la performance répressive de la police nationale. Ainsi, la DINOES (ou police anti-émeute péruvienne) a récemment reçue plusieurs stages d'entraînement en "contrôle de multitudes" de la part de la police française, avec l'intermédiation de la Croix Rouge Internationale.

Dernièrement, la nouvelle stratégie de la mine est d'instiguer des paysans sans terre -car achetées par la mine depuis plusieurs années- à l'affrontement avec les "gardien.e.s", dont la principale préoccupation est veiller sur les lacs et les rivières que la mine prétend assécher et polluer, pour en extraire de l'or ou pour déverser les déblais.
Harcélé.e.s et menacé.e.s, les paysan.ne.s en lutte disent vivre une "situation de guerre". Pourtant, les membres des Rondes paysannes semblent très déterminé.e.s et continuent à revendiquer haut et fort "le projet Conga ne passera pas, ni maintenant ni jamais".

A mon tour, je vous fais suivre l'invitation à la rencontre avec EDY BENAVIDES pour lui exprimer notre solidarité avec le mouvement paysan péruvien de Cajamarca, lors de la Projection-Débat du documentaire "A ciel ouvert" (Gianni Converso, Canada, 2011) ce MARDI 15 OCTOBRE à 20H30, au cinéma CAFE DES IMAGES à Caen (14000), séance organisé par le Comité Amérique Latine.

"L'EAU NE SE VEND PAS, L'EAU S'AIME ET SE DÉFEND!"

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