Billet de blog 15 septembre 2017

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Pierre Carpentier

MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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France ? Outre-mer ? Ou "Confettis de l'Empire colonial ?"

Intervenants : Moetai Brotherson, député de Polynésie et Mathilde Larrère, historienne. Mercredi 20 septembre 2017, Salle Leroy-Beaulieu 19h15-21h. 27, rue Saint-Guillaume, 75007 Paris. Dans le cadre sa conférence inaugurale, Sciences Ô, l’association de représentation des Outre-Mers à Sciences Po Paris, souhaite entrer dans le vif du sujet.

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Illustration 1
Affiche de Sciences Ô

Dans le cadre sa conférence inaugurale, Sciences Ô, l’association de représentation des Outre-Mer à Sciences Po Paris, souhaite entrer dans le vif du sujet. En effet, bien que faisant partie intégrante de la France, les territoires d’Outre-Mer bénéficient d’un statut particulier du fait de leur histoire, d’une part, mais également du fait de leur isolement géographique.

Les grèves qui se sont récemment déroulées en Guyane, aux mois de mars et d’avril 2017, ont de nouveau fait resurgir la question du statut de la Guyane au sein d’une France qui d’un côté en a fait sa base de lancement spatiale et qui d’un autre a laissé se développer de fortes disparités et un retard de développement. Après plus d’un mois de blocage et de multiples délibérations, la Guyane et le gouvernement sont alors arrivés à un consensus permettant d’apaiser les tensions. Cette situation a plus d’une fois trouvé écho au sein d’autres territoires d’Outre-Mer - comme les grèves de 2009 aux Antilles - et met en exergue la place difficile qu’occupent ces territoires au sein de l’ancienne métropole française. Ainsi nous pouvons nous demander : les Outre-Mer sont-ils véritablement français ou seraient-ils simplement des “confettis de l’empire colonial” ?

Pour y répondre, nous avons alors décidé de donner la parole à Moetai Brotherson, député de Polynésie, élu du parti indépendantiste Tavini Huiraatira, il demande entre autres la reconnaissance par l’État français de l’ajout de la Polynésie à la liste de l’ONU des territoires à décoloniser.

Notre seconde invitée est Mathilde Larrère, historienne spécialiste des révolutions, du maintien de l’ordre et du rapport des citoyens à l’État, elle est également maître de conférence à Sciences Po Paris et à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée.

Vous l’avez compris, au cours de cette conférence nous nous exprimerons sur la situation des Outre-Mer dans leur généralité, en puisant dans les nombreux exemples à notre portée, à l'instar de la crise sociale en Guyane, de l’ouragan Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, et cela dans le but de répondre à la problématique posée par ce sujet.

Entrée libre pour les étudiants de Sciences Po.
Lien d'inscription à venir pour les externes.
Entrée gratuite

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