Billet de blog 16 avril 2017

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Pierre Carpentier

MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Censure "Soft" dans l'Édition de la Rédaction : "Mémoires du Colonialisme".

Après deux années d'amicale collaboration au sein de cette édition, je suis alarmé de constater qu'on a entravé son action critique et sa visibilité si nécessaire au soutien des peuples dépossédés sur l'Hexagone des amirautés. J'espére que le soleil et la perspective de Liberté qu'offre nos horizons nous serons rendus par le partage équitable d'une vision politique de notre aquasphère.

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Juste pour vous informer que l'Édition :"Mémoires du Colonialisme", dont je suis un des rédacteurs, vient d´être dėclassée (la recommandation de cette édition par les abonnés accompagnée d'un reconnaissable petit soleil bleu ayant "sauté" pour je ne sais quelle raison) il y a quelques jours par le soin de son rédacteur en chef qui n'est autre que la Rédaction de MDP elle-même.

Ce qui a pour effet triste et immédiat de la faire disparaître de la Une générale dans la rubrique des Éditions recommandées par les abonnés.

Ce n'est hélas pas le meilleur moment, (quand la Guyane et ce qui s'y joue a le plus besoin de visibilité et notre plurinational peuple de soutien) de mettre un mouchoir sur une vision critique et alternative fondée à défendre son irrécusable insurrection.

Y est également pénalisée la visibilité des luttes océaniques transverses de nos dépossédés peuples frères calédoniens de Kanaky/Nouvelle Calédonie, de Polynésie française (Iles Marquises, Tahiti) et des Antilles françaises.

Je crains bien que le solide héritage culturellement anticolonialiste qu'Edwy Plenel tient de son père (alors courageux Vice-recteur de la Martinique ayant voulu inaugurer une école au Morne Rouge du nom de Marajo dans les jours qui suivirent la répression sanglante de décembre 1959 où trois jeunes martiniquais, dont le petit Marajo, furent abattus comme à la parade par les forces publiques de l'État ; un acte de solidarité avec le peuple martiniquais qui lui coûta sa carrière de haut fonctionnaire) n'ai été dilapidé superficiellement ailleurs, et que ce faisant, au moyen de censure pour le moins discrétionnaire, il ait fait son temps.

Soley'!

Pyèr.

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