Billet de blog 18 février 2017

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Pierre Carpentier

MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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500 frères contre la délinquance pour sauver la Guyane ? (sur Guyane 1ère)

Un nouveau collectif en butte à l’insécurité. Il se dénomme " 500 frères contre la délinquance". Ces frères ont d’ores et déjà défié les délinquants en défilant dans les rues de Cayenne le 15 février. Cependant ils ne veulent pas supplanter les forces officielles.

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MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

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Illustration 1
Le collectif 500 frères devant la préfecture lé 15/02/2017 © MARIE-CLAUDE THÉBIA

Publié le 16 février sur Guyane 1ére. Par Bertrand Villeneuve

« Nou bon ké sa »,un slogan répété à l’infini dans les rues de Cayenne. Une apparition subite et néanmoins pacifique hier à Cayenne des 500 frères. La plupart de ces hommes en imposent et le collectif a déjà recueilli l’assentiment d’une belle frange de la population. Le reste de la population va suivre, cela est inévitable.

L’objet des 500 frères est limpide : nettoyer la Guyane de toutes violences, vols et autres déviances qui rendent la vie quotidienne de plus en plus compliquée. Pour l’instant, ils n’entendent pas supplanter les forces légales mais au contraire faire avec elles, sauf absence de réponses et actions concrètes de la part de la préfecture.

Attention à la radicalisation

D’ailleurs, en fin de mobilisation ce 15 février, dans un défilé symbolique hier à la rue Ernest Prévot, qui traverse la Crique, les 500 frères vocalisant « nou bon ké sa »… ont montré aux bandits qu’ils n’avaient pas peur d’eux. Et là, justement, attention !
Dans le droit français, le peuple - même si le pouvoir lui appartient en démocratie - ne peut se substituer à l’autorité à moins de changer l’ordre en place cela  s’appelle la révolution. La Guyane est-elle prête à franchir le pas ? La question est directement posée !
Autre élément à retenir dans cette réflexion : défier les délinquants peut mener à leur radicalisation, autant dire une escalade dans la violence.
Attention donc aux remèdes pires que les maux.

Insécurité : 500 frères contre la délinquance. (You Tube). © You Tube.

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