La "béte immonde" que dénonçait déja Brecht dans sa fameuse piéce "la résistible ascention d'Arthuro Ui" (entre parenthése une formidable adaptation au Français de cette piéce d'actualité passe actuallement : que fait donc notre chroniqueur théatral de choc, Antoine P) ce n'est pas uniquement les "fascistes", mélange détonnant de truands et de "défenseur des valeurs", c'est aussi la lacheté de tants et tants, sans oublier la complaisance des gérants du capital dés lors que les profits sont assurés.

L'élection du banquier emblématique n'est pas une victoire contre le fascisme. Surtout à l'heure des bruits de bottes, même et surtout quand ceux ci viennent du parti prétenduement "socialiste" ! On nous disait : il faut AB SO LU MENT voter Macron, sinon ce sera la dictature et vous n'aurez plus le droit de manifester. Or qu'aprend on aujourd'hui : lire le communiqué du npa est tout a fait instructif :
On ne nous empêchera pas de manifester !
Dimanche 7 mai 2017, 21:21
69 militantEs se sont vuEs notifier aujourd’hui, l’interdiction de participer à une manifestation demain 8 mai. Cette manifestation est appelée par un regroupement de syndicats et d’associations qui avaient déjà manifesté le 22 avril pour affirmer que « SalariéEs du privé comme du public, chômeur-ses, précaires, étudiantEs, toute la jeunesse, retraitéEs, smicardEs, sans-papiers, sans-logis, qui survivons avec le RSA, habitantsEs de villes, des villages et des banlieues… dès le lendemain du second tour, nous serons dans la rue ! ».
Ces dizaines d’interdictions de manifester sont bien dans la continuité de la politique des différents gouvernements Hollande, cette politique sanctionnée par le vote des présidentielles. Mais ils persistent et signent : ceux qui cassent le Code du Travail et les droits sociaux s’attaquent aussi aux droits démocratiques , dont le droit de manifester. Alors oui, c’est eux les casseurs et nous avons raison de le dire dans la rue.
Refuser de se taire face aux attaques de nos droits, c’est reprendre la parole, c’est descendre dans la rue. C’est pour cela que nous appelons à la manifestation demain 14h à Paris, place de la République et partout en France où cet appel est relayé.
Montreuil, le 7 mai 2017
Cela ne faisait que confirmer ce que j'avais déja reçu sur ma boite mail :
Voici le dernier cadeau de ce gouvernement contre notre camarade Alain Pojolat, militant antifasciste, membre du NPA:
"visite des flics à l'instant : arrêté préfectoral portant "interdiction de séjour" pour demain suite à l'appel à manifester ...pas le droit de me rendre dans le 3,4,10,11,12ème arrondissement, et sur les champs élysées...Je m'en fous j'irai dans le 18ème Na !"
La "motivation" de cet arrêté:
"Condidérant que Mr Pojolat , militant actif de l'ultra gauche, a participé à de nombreuses reprises aux manifestations contre, notamment, les violences policières et le projet de réforme du code du travail, que ces manifestations ont dégénéré en troubles graves à l'ordre public, et notamment des affrontements violents avec les forces de l'ordre ; que des groupes d'individus masqués et portant des casques sont systématiquement à l'origine de ces désordres ; qu'il y a dés lors lieu de penser que Mr Pojolat répondra à l'appel de la mouvance contestataire radicale pour participer aux actions violentes annoncées ; que compte tenu de ces éléments, il y a lieu d'interdire sa présence dans les lieux où devraient se tenir ces violences..."
Oser lutter, oser vaincre ! L'heure de la controffensive est enfin venue !