
Gréve des mineurs de 1948 source Wikirouge*
Il est souvent question des "trentes glorieuses" (1946/1976) comme d'une période "idéale" ou vivaient "les idéaux de la résistance", le plein emploi et une classe ouvriére pas encore atomisée par la mondialisation. Les visions critiques se multiplient d'une période qui a aussi ses silences et ses crimes, ses miséres et ses non dits pesants. Pour en débattre, on m'informe d'un débat entre un journaliste du canard enchainé auteur d'un excellent ouvrage sur la grande gréve des mineurs de 48 (gréve complétement oubliée, et qui a cependant livrée son content de crimes et de violences) et Gérard Delteil dont je vous parlais derniermement de l'excellent roman noir -Les Années rouge et noir, Le Seuil, 2014 ! L'inconvénient étant qu'il se déroulera lors de la féte parisienne du npa, et que vous serez obligé de vous promener au millieux de débats tous plus intéressant les uns que les autres, d'une programmation musicale pointue et de stand de bouffe "aux petits ognons" (sans oublier le pinard, qui vous ouvrira des étoiles dans les mirettes) Bref, l'enfer !
Débat sur la violence sociale pendant les trente glorieuses à la Fête du NPA
Débat lors de la fête parisienne du NPA
Débat "La violence sociale de l’après guerre et des Trente glorieuses" entre Dominique Simonnot , journaliste au Canard enchaîné, qui vient de publier "Plus noir dans la nuit" sur la grande grève des mineurs de 1948 , et Gérard Delteil, écrivain, qui vient de publier "Les années rouge et noir", roman politico-social inspiré de faits des Trente glorieuses. Le débat sera suivi d’une scéance de signatures au stand de La Brèche.
Ce débat aura lieu à Paris aura le samedi 3 mai, 16 h 30 à la salle Olympe de Gouges, 15, rue Merlin 75011.
* wikirouge : la gréve des mineurs en 1948
En 1948 une grande grève des mineurs eu lieu en France. Elle fut durement réprimée par le pouvoir, aux mains des "socialistes" de la SFIO, mais aussi en réalité trahie par les dirigeants staliniens du PCF.
Pendant huit semaines, les mineurs de France ont mené une grève qui constitue une des pages les plus héroïques de l'histoire du prolétariat de ce pays. Témoignage d'une combativité extraordinaire, d'une ténacité remarquable, en face d'un gouvernement déchaîné et de l'aide ouvertement apportée à ce gouvernement par les syndicats réformistes et chrétiens, cette lutte de près de 400 000 travailleurs, conduite par une direction stalinienne, qui exploita leur combativité mais les engagea dans une impasse, ne peut être bien comprise que dans le développement général de la lutte des classes en France.