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David Sandborn viens de nous quitter. C'était sans doute un des saxophonistes les plus populaires de la période récente, même si il avait une réputation de se contenter de "musique facile" et "commerciale". Ce n'était effectivement pas totalement faux, mais il n'en reste pas moins que c'était un formidable technicien de l'instrument et que son inspiration pouvait aussi être tout a fait réjouissante : il n'était pas populaire tout a fait sans raison...
Même si son style de jazz n'est pas forcément celle qui m'inspire le plus j'étais attentif à ses productions et plus précisément à sa technique, mais comme j'écoute également d'autres saxophonistes. Le jazz est une question d'écoute. Comme toutes les musiques, mais plus encore.
C'est pour cela qu'au delà de David Sandborn, cet hommage s'ouvrira a d'autres saxophonistes qui ont un rapport différent à l'instrument, mais qui ensemble composent un panorama d'inspirations musicales.
David Sandborn a travaillé plus particuliérement l'inspiration funk qui lui a permis certaines de ses meilleures réalisation, comme par exemple UPFRONT, réalisé en 1992
David Sandborn s'est également fait connaitre par ses nombreuses rencontre avec des musiciens de toute origine : stevie Wonder, les Rollings Stone, David Bowie, etc. Ici un échange inspiré avec Marcus Miller et George Duke
Il a également repris des "standards", ce répertoire commun aux jazzmans de toutes les époques. Ici une variation sur "Orange Blossom" dont la version la plus connue est jouée par Duke Ellington
On va maintenant passer à d'autres artistes, a commencer par Sophie Alour, qui s'est fait connaitre par le "Lady All Star" de Rhoda Scott, mais qui a maintenant une importance centrale sur le jazz français et ce qui s'y fait de plus créatif, comme par exemple cette "musique pour dames" quelque peu ironique
Le saxophone classique peut également étre une importante source d'inspiration. Claude Delambre est un de ses plus grands représentants, ici dans une piéce de Bério avec lequel il a entretenu une relation constante
Emile parisien est lui aussi un grand admirateur de Luciano Bério dont il a repris les "" dans un disque inspiré, les "métanuits"
Pour finir, Donny Mc Caslin qui représente sans doute un certain "avenir du jazz" et du saxophone, un nouveau son