Manu Dibango vient de décéder du coronavirus. Agé de 86 ans (donc le "coeur de cible" de l'épidémie) il avait été hospitalisé il y a quelques jours. On le connaissait par son immense succès "soul makossa"
Mais pas seulement ! C'était un immense musicien, et un grand bonhomme ! D'une grande générosité, ouvert, bavard, on pouvait facilement le rencontrer il y a peu dans "son" bar préféré, non loin de château rouge (un des épicentres des africains à paris).
Pour moi, Manu Dibango c'était d'abord la générosité. Générosité dans son jeu (comme on peut le constater dans la retranscription d'un concert récent ci dessus) mais aussi dans sa vie, envers les autres. C'était aussi une certaine idée de la musique et singuliérement de la musique africaine.
Mais générosité ne veut pas dire naïveté, comme le procès retentissant qui l'a opposé a Michael Jackson.
Manu dibango, de par son âge, c'était tout un pan de la musique africaine qui disparait avec lui, qu'on a connu dans un premier temps comme accompagnateur de grandes vedettes africaines, comme "le grand kalle" un des sommet de la musique congolaise (même si Manu dibango était camerounais jusqu'au bout des ongles)
Et pour terminer une interview avec manu et un dernier air "pour la route" :