Selon Ming bao (journal hongkongais), Zhao Jingtian, jeune étudiante en quatrième année de l’ Université de l’industrie en Chine du nord (à Pékin) a écrit une lettre en appelant au gouvernement central à changer les slogans accrochés sur les murs du siège, parce qu’ils ne correspondent plus à notre époque. A son avis, « vive l’esprit de Mao qui ont tout vaincu » est du style de la révolution culturelle. D’abord le terme « vive » qu’on utilisait souvent à l’époque féodale pour faire plaisir aux empereurs. Et puis, avec du temps, beaucoup de fautes se sont prouvées dans ses propos. Donc elle propose de changer de la phrase par « continuons à libérer nos esprits, et à élargir la réforme et l’ouverture à l’extérieur en respectant la théorie de Deng Xiaoping et trois représentations de Jiang Zemin!» et « construisons une société harmonieuse et réalisons un développement durable en respectant les droits de l’homme et l’idée que le pouvoir doit au service du peuple ! » d’ailleurs, elle propose aussi d’ajouter le portrait de Sun Yat-sen (le père de la Chine capitaliste, régime actuel à Taïwan) au côté de celui de Mao sur Tian an men, pour exprimer le bon souhait de « la réunification de la Chine en paix ». Et bien reçu la lettre, le comité permanent du PCC a organisé la réunion pour discuter de cette fameuse proposition.
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De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
L’enseignement privé n’a guère eu à souffrir du quinquennat écoulé, protégé par la figure tutélaire d’un enfant du système, le ministre Jean-Michel Blanquer lui-même. La gauche, tout à la défense d’un service public malmené, tâtonne sur sa remise en cause.
Sanctions « de plus en plus sévères et disproportionnées », « aberrations » derrière certaines mesures gouvernementales ou encore préconisations restées lettre morte : le médiateur national de Pôle emploi publie son rapport 2021, sans masquer son agacement.
Malgré sa santé économique fragile, le plus gros bailleur social de la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de distribuer à ses dirigeants des primes critiquables car elles intègrent des résultats exceptionnels liés à des ventes de logements. Les salariés, eux, n’ont pas perçu d’intéressement depuis plusieurs années.
« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant ».
La fuite du projet de décision de la Cour suprême qui supprimerait le droit à l'avortement aux Etats Unis en est l'exemple. L’extrême droite d’hier comme d’aujourd’hui désire gouverner en persécutant un groupe minoritaire sur des critères raciaux pour diviser les individus entre eux. Quant aux femmes, elles sont réduites à l’état de ventres ambulants.
[Rediffusion] Marie-Claire Chevalier est morte le 23 janvier, à 66 ans. En 1972, inculpée pour avoir avorté, elle avait accepté que Gisèle Halimi transforme son procès en plaidoyer féministe pour la liberté de disposer de son corps. Pas facile d’être une avortée médiatisée à 17 ans, à une époque où la mainmise patriarcale sur le corps des femmes n’est encore qu’à peine desserrée.
Comment un Etat de droit peut-il remettre en cause le droit des femmes à choisir pour elles-mêmes ?
En revenant sur la décision Roe vs Wade, la Cour suprême des USA a rendu a nouveau tangible cette barrière posée entre les hommes et les femmes, et la haine qui la bâtit.