«Nous sommes entrés en récession. On nous promettait le soleil d'Austerlitz... C'est la Bérézina !» lancent les adversaires de la Commission. Sur un champ de bataille à la dimension du monde, l'Union européenne aux forces nationales trop souvent discordantes, désunies, sans véritable "unité de commandement", se bat comme une huitre. La BCE vient d'allumer un contre-feu à la spéculation internationale mais tout le monde continue à se poser des questions: "Ce nouvau traité... encore un ! suffira-t-il à éteindre l'incendie ? Où va l'Europe ? Comment en est-on arrivés là ? Comment redresser la situation ?" On accuse pêle-mêle : "la mondialisation, les mafias politiques, économiques et financières, le jeu perdant-perdant des pays européens..." Pour le député européen Daniel Cohn Bendit, "ce n'est pas le moment de pinailler ! Il y a le feu à la maison ! Il faut voter le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance " Tandis que des citoyens proeuropéens, purs et durs, font la fine bouche : "seules des institutions authentiquement européennes et démocratiques viendront à bout du sinistre... mais les représentants des États n'en veulent pas, du moins pas tout de suite.... Ils préfèrent doter leur ersatz d'Europe d'un TSCG qui préservera leurs petits pouvoirs, tout en continuant à affaiblir nos économies, à les sacrifier sur l'autel de la mondialisation".
"Nous nous sommes mis d'accord pour améliorer le financement de l'économie à hauteur de 120 milliards d'euros pour des mesures immédiates de croissance", a déclaré le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. Ce qui correspond à environ 1 % du produit intérieur brut de l'UE.
On attendait mieux d'une zone euro au bord la récession. Les États ne sont plus en mesure de relancer l'économie. Ils ne font plus le poids, pas simplement face à la spéculation internationale capable de mobiliser des sommes considérables, mais aussi face aux grands groupes qui se jouent des frontières.
À tout le moins, il n'y a pas de véritable politique économique, encore moins de politique étrangère européenne. Pas de gouvernement européen. "L'UE est sans véritable pouvoir souverain... une entité non étatique sui generis", analyse YE Liang, directeur du Centre de recherches sur la gouvernance globale et du Centre d’études européennes à l’Institut d’Etudes Internationales de Shanghai. Dans ces conditions, comment hausser le ton face aux exigences des groupes de pression... voire des dictatures ?
Pendant que la démocratie européenne se serre la ceinture... les délocalisations, les importations massives, le rachat par les Chinois (ou les États-Unis) de nos entreprises - lâchées par les banques... la contrefaçon, la corruption, le crime organisé, prennent de l'ampleur.
Le Premier ministre, Jean-Marc Eyrault, se ferait-il des illusions ? Le TSCG ne confondrait-il pas causes et conséquences ? Il ne résoudrait pas grand chose, même accompagné du pompeux "pacte de croissance et d’emploi"... "D'abord, parce que la croissance ne se décrète pas ! Air bien connu... et parce que les boulets rajoutés dernièrement à nos entreprises par son gouvernement ne se transformeront pas, comme par magie... en ballons d'hélium pour faire redécoller l'économie française ! La mise en place de la taxe sur les transactions financières et la supervision bancaire ne suffiront pas non plus à éviter l'effondrement des économies européennes et l'éclatement de la zone euro", poursuivent les Cassandre.
Le TSCG, une condition nécessaire mais totalement insuffisante pour prévenir un clash financier et un effondrement économique de pays de la zone euro ? Pas si sûr !
Le principal mérite du pacte de croissance et d'emploi qui accompagne le TSCG (nom officiel du "pacte budgétaire européen") est d'établir un lien – encore ténu - entre les exigences maastrichtiennes et l'économie réelle d'un pays comme la France. Il est hors de doute qu'il existe une relation entre le déficit de nos finances publiques, la faiblesse structurelle de notre tissu économique, les ide, et le déficit gigantesque de notre balance commerciale.
Dans sa première mouture, le tscg fait apparaître des « Merkozystes » (partisans de la chancelière allemande, Angela Merkel) dans des uniformes de policiers, sifflant les pays qui traversent la zone euro en dehors des clous maastrichtiens, et les signalant à l'attention de la Commission afin que des sanctions leurs soient infligées. Avec le pacte de croissance et d'emploi, il y a un germe possible de « gouvernement économique européen », conçu autrement que sous la forme d'une matraque "pour mater les peuples asservis par une alliance entre le capitalisme international et une dictature comme la Chine, ou une ploutocratie comme les États-Unis."
La France donne des signes inquiétants
La valeur de devise européenne dépend de l'économie globale des États de la zone euro. On ne peut être que profondément inquiets : la balance commerciale de la France, deuxième pays de la zone, après l'Allemagne, plonge dans les abysses. Selon l'OCDE, elle présente en 2011 un solde négatif de -70 Md€ (pour – 52 Md€ en 2010). Les perpectives pour l'année écoulée sont affligeantes. Celles de 2013 ne sont pas rassurantes : "Les tensions dans la zone euro génèrent une forte incertitude sur les perspectives économiques et un scénario beaucoup plus sombre reste plausible", prévient l'OCDE. L'économie allemande ne suffirait donc pas à contrebalancer les mauvais résultats de la zone.
Mondialisation : un dragon chinois dans un cheval de Troie...
En faisant le tour des boutiques marseillaises, comme celles probablement des autres villes de France, on trouve beaucoup de produits français, estampillés "France" mais avec une étiquette "made in China" ou d'un autre pays d'Asie, distribués par des filiales pas du tout françaises. En toute légalité. Mondialisation oblige, on a ouvert notre marché aux pays émergents. La réciproque est-elle vraie ? La bureaucratie et le nationalisme chinois constituent des entraves très sérieuses au développement des entreprises françaises et européennes en Chine. L'entreprise "Carrefour "vient d'en faire les frais et s'est résolue à la fermeture !
Les entreprises chinoises ne rencontrent pas les mêmes difficultés chez nous. Elles font preuve de discernement, en rachètant nos canards boiteux, des entreprises prometteuses contraintes à la faillite ou à se vendre car, c'est bien connu, "les banques accompagnent de moins en moins les entreprises et spéculent de plus en plus sur les marchés, en jouant à la roulette financière". Le phagocytage de l'Europe par la géante rouge en est d'autant plus facilité.
Ce n'est pas l'un des moindres paradoxes de l'économie française gérée par les énarques de la 5e République : les entreprises françaises avec des carnets de commandes qui débordent et des perspectives affriolantes de développement , en cherchant à se développer se mettent en danger ! En cas de retournement de la conjonture ou, par exemple, de la défection d'une banque, elles deviennent des proies faciles pour les entreprises concurrentes américaines ou chinoises qui en font leur cheval de Troie pour investir le marché français... et surtout européen...
Pour une centaine d'emplois de l'entreprise "Moteurs Baudouin" préservés à Cassis (près de Marseille), c'est tout un secteur de l'industrie navale de la plaisance en Europe qui va devoir affronter la concurrence d'un groupe chinois de plus de 30 000 travailleurs ! À chaque fois que l'histoire se répète, c'est un désastre pour l'économie française qui perd ses brevets internationaux (plus de 80 pour Moteurs Baudouin), cède sa technologie et son savoir-faire.
En Bulgarie, Made in China devient Made in Europe !
On fabrique en Chine, on ajoute de la valeur en Europe - un ajout qui se résumerait à la pose d'une étiquette - et voilà comment on transforme des citoyens européens actifs en chômeurs. Le TSCG répond-il au défit chinois ? Certainement pas . Comme le rappelle le journal Le Monde, "C'est d'abord sur la Grèce que la Chine a jeté son dévolu, en voulant faire du port du Pirée, près d'Athènes, le principal centre de transit des marchandises vers le marché européen. Aujourd'hui, celui-ci est largement dominé par la présence du géant chinois du transport maritime China Ocean Shipping Company (Cosco), qui y contrôle deux terminaux depuis 2009... " La Grèce va-t-elle mieux pour autant ? Non !
Le constructeur automobile chinois Great Wall Motors a ouvert mardi 21 février une usine d'assemblage en Bulgarie. "C'est la première usine d'un constructeur automobile chinois qui produira en Europe pour l'Europe", a expliqué à cette occasion un responsable du partenaire bulgare de l'entreprise."
En Bulgarie, "made in China" devient "made in Europe" ! De qui se moque-t-on ?
Un jeu "perdant-perdant": les pays européens s'échangent entre eux des produits chinois
Et puis, la valeur de l'euro finira moins par reposer sur des productions authentiquement européennes que sur des productions asiatiques, surtout chinoises ! Contrairement au dollar, les États-Unis réajustant la masse monétaire et la valeur de leur monnaie avec la production pétrolière des pays arabes, objectivement leurs colonies, ou en faisant travailler la planche à billets. La devise européenne représente le tiers des réserves monétaires chinoises. La contrepartie de l'euro est d'autant moins en Europe qu'elle se trouve dans la production de la Chine ! L'euro est fort, pas simplement grâce au Pib de l'Allemagne... mais grâce à la production chinoise et des pays émergents. Désormais, la valeur de l'euro dépendra de plus en plus des autorités chinoises ! Il représente déja 1/3 des réserves monétaires de l'empire du Milieu ! On peut imaginer les conséquences d'un brutal afflux de la devise européenne sur le marché mondial... Les variations du taux de change du dollar faisaient perdre de l'argent sur les ventes de l'Airbus à la Chine. Qu'en sera-t-il avec l'euro que la Chine a de plus en plus la capacité de faire fluctuer ? Elle dispose là d'un moyen de pression énorme dans les négociations commerciales.
France : des incitations fiscales pour consommer chinois !
À tout le moins, si les Européens achètent des produits qu'ils n'ont pas fabriqués chez eux, il ne faut pas s'étonner que la bonne vieille méthode keynésienne ne fonctionne plus ! "Dans ces conditions, un "pacte de croissance et d'emploi" est de la poudre aux yeux, un slogan politique. On voudrait ruiner nos pays, les acculer à la faillite, qu'on ne se s'y prendrait pas autrement ! Jean-Marc Ayrault est-il d'une naïveté désarmante ou "complice de ce crime" ? s'interrogent les esprits chagrins. Sait-il que les filières technologiques d'avenir - photovoltaïque et éolienne - sont déjà compromises par les importations chinoises ?" L'avis rendu à l'Assemblée Nationale en 2011 par Geneviève Fioraso, alors députée - elle est aujourd'hui ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - est éloquent à ce sujet ! "Les Français ont multiplié chez eux l'installation de panneaux photovoltaïques chinois grâce à une politique fiscale très incitative ! "
Vers une vente de l'Europe à la découpe ?
Des grands groupes se jouent des frontières, jouent à saute-mouton grâce à la mondialisation (devinez qui sont les moutons), gangrènent nos économies... en toute légalité et bien sûr, pas de sanctions pénales ! Les mafias se jouent des douanes.... Pas de police authentiquement européenne. On préfère "mutualiser" les services des États membres. Autant dire qu'on se condamne à l'impuissance. Et qu'on prépare la vente de l'Europe à la découpe.
"Certes, le TSCG n'éteindra pas l'incendie mais c'est un commencement, plaident certains. Au lieu de cela, des irresponsables caillassent les pompiers, soufflent sur les braises, hurlent à l'absence de démocratie."
Pas démocratique le Parlement français ? Pas démocratiques les institutions de la Ve République ? Que dire de cette Europe qui se construit surtout avec les représentants des États... comme l'avait voulu le général de Gaulle en 1965 ! Cette Europe des Nations, c'est son enfant ! Cette Europe n'est pas à la hauteur du challenge mondial incarné par l'OMC, une organisation qui travaille main dans la main avec celles de l'ONU - le "machin" comme disait avec mépris le général de Gaulle. En attendant le "machin" est beaucoup plus efficace que cette "Europe des Nations", impuissante, qu'il rêvait de voir s'étendre de l'Atlantique... jusqu'à l'Oural. Excusez du peu ! Et qui est proche du naufrage. Tandis que la Chine fait son marché planétaire avec de la "monnaie de singe". Plus le déficit des États-Unis plonge... plus la puissance chinoise monte !
En 1996, les États membres de l'UE ont manqué le virage salvateur qu'ils auraient pu négocier, "dans la foulée", à la conférence intergouvernementale de Turin. Ils ont refusé une réforme de grand ampleur au profit d'un simple toilettage. Le ministre français des Affaires étrangères, Hervé de Charette, avait fait des propositions alléchantes à ses partenaires et plaidé pour un volet politique à la phase trois de l'Union économique et monétaire : "la détermination commune des principes de politiques économiques, budgétaires et financières". "Objectif Europe", lettre d'une association loi 1901, le Comité Européen Marseille, en donnait les raisons en février 1996 : "Il ne faudrait pas que des pays, en mettant leur budget en déficit, déstabilisent l'Euro. Ou vivent à crédit sur le compte des États qui pratiquent une gestion plus rigoureuse... Il est bien connu que l'Allemagne ne veut pas payer pour l'insoutenable légéreté de la comptabilité à l'italienne..."
Dans les années 80, toute la comptabilité italienne était truquée de A à Z ! La comptabilité nationale de la Grèce, nous le savons aujourd'hui, l'était tout autant la veille de son entrée dans la zone euro ! Des politiciens et des fonctionnaires nationaux à leurs ordres ont trafiqué des comptabilités nationales avec l'aide d'experts financiers internationaux, volé d'autres Européens, mis en danger toute la construction européenne... et pas une seule sanction pénale ! "L'immunité totale pour les voleurs !"
On voit même l'ancien directeur Europe de Goldman Sachs, une banque dont on connaît le rôle joué dans la déconfiture de la Grèce, monter sur les grands chevaux de la BCE dont il tient les rênes, pour conseiller aux peuples de la rabaisser. "Le modèle social européen est mort !" proclame-t-il avec brutalité dans le Wall Street Journal du vendredi 24 février 2012 (lire la retranscription ici).
Un autre ancien de Goldman Sachs, Mario Monti se vante d'avoir en cent jours "changé le visage de l'Italie". Connaissant l'art de la dissimulation des banquiers de Goldman Sachs, on aimerait un examen approfondi de son bilan.
Selon l'OCDE, "depuis la fin 2011, l’Italie a entrepris d’importantes réformes structurelles tout en progressant sur la voie de l’assainissement de ses finances publiques. L’économie du pays est à nouveau entrée en récession, sous la pression des économies européennes affaiblies et des conséquences à court terme de la rigueur budgétaire.... Les réformes structurelles ont d’ores et déjà conforté les perspectives à plus long terme et doivent se poursuivre. Une baisse des salaires, visant à les aligner davantage sur la productivité, aurait pour effet de stimuler la compétitivité et de contenir la hausse du chômage."
Les perspectives meilleures sont aux conditionnelles, contrairement au chômage "qu'il s'agit toujours de contenir". C'est ça, "le nouveau visage de l'Italie" ?
Attac "contre le traité et pour un audit citoyen de la dette publique"
En France, histoire de démêler le vrai du faux et d'y voir plus clair dans les responsabilités, "le groupe Attac se déclare favorable à la constitution d'un collectif pour un audit citoyen de la dette publique... Il souhaite que la pression citoyenne soit maximale avant la ratification du traité supposée début octobre." Attac se déclare favorable à un reférendum et à la constitution d'un « Tribunal européen de la dette et de l'austérité »... conçu comme "espace public européen, où les citoyens pourront identifier les causes de la crise actuelle et imaginer des alternatives." Les anciens banquiers de Goldman Sachs, aujourd'hui dirigeants européens, l'ont échappé belle !
"L'incohérence" d'Europe écologie-Les Verts
Pendant qu'Attac mobilise, Le Conseil fédéral d'EELV se prononce contre la ratification du traité budgétaire européen, alors même que certains de ses membres participent au gouvernement et voteront le budget ! Une décision incohérente, selon le député européen Daniel Cohn-Bendit qui en profite pour dénoncer la main mise des Verts sur le mouvement ; ainsi que le non-renouvelement de leurs adhésions par la moitié des militants d'Europe écologie. Pour le député proeuropéen, " S'il n'est pas parfait, le texte ouvre des «perspectives de relance» à l'échelle européenne et une meilleure convergence des politiques économiques." (propos relevés par Jim Jarrassé - le Figaro.fr du 24 09 2012)
Le TSCG, premier pas vers un gouvernement économique européen ?
En 1996, Hervé de Charette souhaitait "une stratégie de coopération renforcée... afin de ne pas aller au pas du plus lent des chanoines". Depuis lors, dans l'ivresse de la mondialisation et de l'argent facile, la construction européenne tout en poursuivant son élargissement est partie en quenouille. À cette époque, nous nous interrogions, pêle-mêle, sur "la détermination commune des principes souhaitée par Hervé de Charette : aura-t-elle valeur d'engagement... Sera-t-elle contraignante ? Qui exercera le contrôle de ces engagements ? Le législatif aura-t-il son mot à dire ? Que se passerait-il si l'un des États membres ne respectait pas les principes déterminés en commun ? Cette détermination commune des principes sera-t-elle suffisante pour maintenir les politiques budgétaires (surtout les déficits !) des États membres dans des limites acceptables... voire contrôlables ?" Votre serviteur avait conclu en soulignant " le principal mérite de la proposition française est d'ouvrir la voie à un exécutif" tout en continuant à s'interroger : "Noyau dur monétaire ou véritable gouvernement européen ?" Aujourd'hui, on pourrait ajouter : "si gouvernement il y a un jour... qui gouvernera et avec quelle légitimité ?" La Commission européenne ou le Conseil européen... ont probablement une "petite idée" sur la question ? Une question que ces deux institutions évitent d'aborder en parlant de "gouvernance"... alors qu'il faudrait un véritable gouvernement de l'UE ! Pour combattre efficacement la corruption, les mafias - à quand un FBI européen pour nos 28 États (1) ?- parler d'égal à égal avec les dirigeants de la Chine et des autres grands pays émergents. Et, pour le moins, taper du poing sur la table !
Avec le TSCG et 15 ans de retard, les "chanoines" battent leurs coulpes et se décident, enfin, à reprendre leur marche ! Prions... Philippe LEGER
(1) En juillet 2013, la Croatie fera officiellement son entrée dans l'UE.
TSCG : texte intégral (pdf) sur le site de la Commission européenne : activez ce lien
Marseille : Moteurs Baudouin victime collatérale de la crise
Le carnet de commandes est plein, mais la trésorerie manque et les banques ne recapitalisent pas... Sur le site Econostrum : activez ce lien
"2012 aura été l’année de toutes les frayeurs, mais aussi celle de l’espoir" par Jean-Marie CAVADA, président du Mouvement Européen/France, député européen : activez ce lien
"L'UE : l'intégration, une “ambition fatiguée“" par YE Liang, directeur du Centre de recherches sur la gouvernance globale et du Centre d’études européennes à l’Institut d’Etudes Internationales de Shanghai : activez ce lien
Le "traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance" sur le site de la fondation Schuman : activez ce lien
"TSCG : le nouveau produit toxique de Goldman Sachs contre l’Europe" sur Agoravox : activez ce lien
Discours sur l'état de l'Union 2012, par José Manuel Durão BARROSO Président de la Commission européenne : activez ce lien
(fichier pdf : activez ce lien)