« Nous avons jusqu’en 2015 pour agir » a dit le président du GIEC et prix Nobel de la paix 2007. Le scénario le plus optimiste montre en effet qu’on ne pourra plus éviter un élévation de la température moyenne de +2 et 2,4°C, et que, pour s’en tenir là, il faudrait une décroissance des émissions de gaz à effet de serre de -30% d’ici 2020 pour les pays développés comme l’Europe.
Etant donnés les délais de construction d’infrastructures, renouvellement des parcs, etc, les décisions doivent être prises et financées au moins 5 ans avant. Soit en 2015.
Et donc en 2009 on sera à 6 ans de la date fatidique. La mandature européenne, et la régionale qui suivra en France, seront donc décisives. La mandature européenne : car le traité de Lisbonne aura considérablement élargi, on l’espère, le pouvoir du Parlement européen. La mandature régionale, car rien ne sert de penser et de légiférer globalement si on ne sait pas agir localement.
Si ce rendez-vous est manqué, on ne pourra pas éviter une dérive de +3, +5 °C et un changement total de l’écosystème planétaire.... la suite