Pendant qu'au Japon le dernier réacteur nucléaire en service va être fermé, la Corée du Sud va construire deux nouveaux réacteurs nucléaires, s'attirant les protestation des militants antinucléaires japonais et de Greenpeace.

Centrale nucléaire en Corée du Sud
Quatrième économie asiatique, la Corée du Sud possède 21 réacteurs nucléaires, qui couvrent environ 35 % de ses besoins en électricité. Elle prévoit de construire 11 réacteurs supplémentaires d’ici 2020. Les deux réacteurs annoncés, d’une capacité de 1 400 mégawatts chacun, seront installés sur l’actuel site nucléaire d’Uljin, sur la côte est, pour une mise en service fixée à avril 2017 pour l’un et février 2018 pour l’autre, a annoncé le ministère de l’économie.Le gouvernement sud coréen a tenté de rassurer l'opinion publique en vantant la "sécurité intégrée" de ces nouvelles centrales. « La sécurité a été drastiquement renforcée, toutes les recommandations faites en ce sens après le désastre de Fukushima ayant été intégrées dans la conception » des réacteurs, a affirmé le ministère dans un communiqué. Pourtant un scandale agite encore le millieux de la sécurité nucléaires coréen par suite de la découverte de "composants illégaux fabriqués selon une technologie française" Le gouvernement sud coréen a tenté de rassurer les spécialistes en précisant que la technologie employée dans la construction des deux centrales étaient "purement locale"
Ces nouvelles censées rassurer n'ont pas empéché le représentant local de Greenpeace Lee Hee-Sond de fustiger cette décision « Il est incroyable qu’à la veille de l’arrêt de tous les réacteurs japonais, le président Lee [Myung-bak] aille à rebours en en construisant deux nouveaux en Corée [du Sud] Il est manifeste que la Corée [du Sud] a peu appris du désastre de Fukushima dont les conséquences continuent d’affecter des centaines de milliers de personnes au Japon »