Billet de blog 8 avril 2012

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Marc Tertre

Education populaire (science et techniques), luttes diverses et variées (celles ci qui imposent de "commencer à penser contre soi même") et musiques bruitistes de toutes origines

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Sur la fermeture de Fessenheim : les « autres voix » syndicales

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Article trouvé sur le site "Europe Solidaire sans Frontière" et reproduit ci dessous : 

En leurs noms propres, des syndicalistes CGT, CFDT, FSU et Solidaires lancent un appel solennel pour l’arrêt de Fessenheim, chose possible sans casse sociale, selon eux.

Ils sont un peu plus d’une quarantaine, pour l’instant. Et d’après leur porte-parole, hier, cette démarche est menée « hors des structures syndicales », autrement dit à titre personnel.

En signant un appel « pour l’arrêt immédiat et définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim », ils souhaitent faire entendre une autre voix. Celle de syndicalistes soucieux de lutter pour l’emploi certes, « mais pas en acceptant n’importe quoi ».

À ceux qui lieraient nucléaire et emplois, ou à l’inverse opposeraient écologie et économie, ils offrent une vision intermédiaire : « L’écologie sans le social, ça ne fonctionne pas ». Argument adressé aux défenseurs de l’emploi par une poursuite de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim : « La fermeture peut se faire sans licenciements, il faudra notamment travailler longtemps à la mise en sécurité puis au démantèlement du site. »

On comprendra que la position n’est si facile à tenir, en particulier face à d’autres syndicalistes réclamant la pérennisation de la centrale. Aussi les signataires espèrent-ils, en lançant cet appel, « provoquer un électrochoc dans les organisations syndicales », y compris sur des sujets dont on sent qu’ils peuvent fâcher. Du genre : « Au prétexte de la crise, certains semblent vouloir à tout prix préserver des emplois qui de toute manière ne seront pas menacés. Surtout si on prenait l’argent dépensé à entretenir la centrale pour l’affecter à la formation et à l’accompagnement des salariés ». Bref, conclut l’un des signataires de cet appel, « on peut être syndicaliste et demander la fermeture de Fessenheim ».

par DIR

* Paru dans les Dernières nouvelles d’Alsace, publié le 05/04/2012 à 05:00 :

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