Un des principaux quotidien japonais nous alerte sur la grave pollution maritime d'origine nucléaire causé par l'accident de la centrale de Fukushima L'article original est d'abord présenté, puis ma traduction de celui ci en français
L'article original (en anglais) :
Fukushima: Hundreds of trillions of becquerels of radioactive strontium leaked into sea
19 December 2011
At least 462 trillion becquerels of radioactive strontium have leaked to the Pacific Ocean since the March disaster at the Fukushima No. 1 nuclear power plant, making it one of the world’s most severe such cases of marine pollution, according to calculations by The Asahi Shimbun.
The Fisheries Agency is doing its own sampling survey to assess the accumulation of radioactive materials in marine life.
The newspaper based its calculations on data released by the plant’s operator, Tokyo Electric Power Co., and other sources.
With regard to leakages of radioactive-contaminated water from the No. 2 and No. 3 reactor buildings in April and May, respectively, The Asahi Shimbun relied on two sets of figures.
One was the volume of water that leaked from each reactor building. The other concerned the concentration of radioactive strontium in water that accumulated in each reactor building.
By multiplying the volume of leaked water by the concentration of radioactive strontium, the newspaper calculated the total amount of strontium that leaked from the two reactors.
Besides, the volume of strontium apparently contained in treated water used for cooling purposes that was confirmed to have leaked to the ocean on Dec. 4 was added to that from the No. 2 and No. 3 rectors.
In what is regarded as the world’s worst case of marine pollution from a nuclear facility, some 500 trillion becquerels of strontium were discharged to the Irish Sea from the Sellafield nuclear fuel reprocessing facility in Cumbria, Britain, per year in the 1970s.
The volume of strontium that leaked from the Fukushima plant is close to that annual amount.
Strontium accumulates in bones and can cause bone cancer and leukemia.
For this reason, health experts have called for extensive surveys on the amount of leaked strontium so that measures can be drawn up to deal with the problem.
It takes two to three weeks to measure the extent of strontium contamination. Because strontium exists with cesium, and its volume is estimated to be less than 10 percent of that of cesium, few surveys have been done to gauge the volume of strontium in marine life.
The Fisheries Agency has performed surveys only on six kinds of fish through its affiliated organization, the Fisheries Research Agency. The fish, including Pacific cod, were caught in the period from April to July.
The fish were caught about 50 kilometers off the coast of Fukushima Prefecture. According to a Fisheries Agency’s announcement on Aug. 30, the amount of strontium detected in Pacific cod came to 0.03 becquerel.
However, a different government survey detected 0.094 becquerel of strontium in fish caught in nearby waters before the disaster at the Fukushima plant.
For this reason, it is unclear whether strontium that had accumulated in the Pacific cod resulted from the crisis in Fukushima.
According to Satoshi Katayama, a professor of marine resources ecology at Tohoku University, detailed studies should be carried out on the accumulation of strontium in fish, such as young Japanese sand lance and white bait, as people generally eat every bit.
“Strontium easily accumulates in creatures, even if its concentration level is low,” Katayama said.
NAOYA KON, Asahi Shimbun Staff Writer, December 19, 2011
L'article (traduit par mes soins)
Des centaines de trillions de becquerels de strontium radioactif dans la mer du Japon
KON Naoya
19 Décembre 2011
Au moins à 462 billions de becquerels de strontium radioactif ont été rejeté vers l'océan Pacifique depuis la catastrophe de Mars à la centrale nucléaire de Fukushima, ce qui en fait l'un des plus important cas au monde de pollution marine, selon les calculs du journal Asahi Shimbun.
Le journal a basé ses calculs sur les données publiées par l'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co., et d'autres sources. En ce qui concerne les fuites de matières radioactives de l'eau contaminée l'Asahi Shimbun s'est appuyé sur deux séries de chiffres.
L'un était le volume d'eau qui a fui de chaque bâtiment du réacteur. L'autre concerne la concentration du strontium radioactif dans l'eau qui s'est accumulée dans chaque bâtiment du réacteur. En multipliant le volume d'eau filtré par la concentration de strontium radioactif, le journal a calculé le montant total de strontium sont échappés de deux réacteurs.
Par ailleurs, le volume de strontium, apparemment contenue dans l'eau traitée utilisée à des fins de refroidissement qui a été confirmé pour avoir été rejeté dans l'océan, le 4 décembre a été ajouté aux quantités précédemment calculées
Dans ce qui est considéré comme le pire des cas au monde de pollution marine provenant d'une installation nucléaire, quelque 500 trillions de becquerels de strontium ont été déversés dans la mer d'Irlande à partir du site de Sellafield une installation de combustible nucléaire, le retraitement en Cumbria, Grande-Bretagne, dans les années 1970.
Le volume de strontium qui a fui de la centrale de Fukushima est proche de ce montant annuel.Le Strontium s'accumule dans les os et peut causer un cancer des os et la leucémie.
Pour cette raison, les experts en santé ont appelé à de vastes enquêtes sur la quantité de strontium rejeté afin que des mesures puissent être établis pour faire face au problème.
Il faut deux à trois semaines pour mesurer l'étendue de la contamination de strontium. Parce que le strontium est en général présent en association avec le césium, et son volume est estimé à moins de 10 pour cent de celui ci, quelques enquêtes ont été réalisées pour évaluer le volume de strontium dans la vie marine.
L'Agence des pêches a mené elle, une enquête par sondage propres à évaluer l'accumulation de matières radioactives dans la vie marine et plus particulièrement les poissons qui font l’essentiel de la nourriture des japonais.
L'Agence des pêches a réalisé des enquêtes uniquement sur les six sortes de poissons les plus couremment consommés par les japonais à travers son organisation affiliée, le Fisheries Research Agency. Le poisson, dont la morue du Pacifique, ont été pris dans la période d'avril à Juillet.Les poissons ont été pris à environ 50 kilomètres au large des côtes de la préfecture de Fukushima. Selon l'annonce d'une agence des pêches du le 30 août, la quantité de strontium détecté dans la morue du Pacifique est monté jusqu'à 0,3 becquerel. Cependant, une enquête du gouvernement indique différents niveaux détectés de strontium dans les poissons pêchés dans les eaux avoisinantes avant la catastrophe de la centrale de Fukushima qui se rapprochent de cette quantité. Pour cette raison, il est difficile de savoir si le strontium qui s'est accumulée dans la morue du Pacifique résulté de la crise à Fukushima.
Selon Satoshi Katayama, professeur d'écologie des ressources marines à l'Université Tohoku, des études détaillées devraient être effectués sur l'accumulation de strontium dans les poissons, mais aussi dans les apats blancs que les jeunes Japonais utilisent pour la friture, que les gens mangent couremment. «Le Strontium s'accumule facilement dans les être vivants, même si son niveau de concentration est faible», a déclaré Katayama.
Naoya KON, 19 Décembre, 2011
http://ajw.asahi.com/article/0311di ...