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Billet de blog 24 octobre 2012

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Le maïs OGM de Monsanto ne sera pas interdit en France

"Le maïs OGM NK603, cible d'une étude alarmante dévoilée il y a un mois, ne sera pas retiré du marché, a fait savoir le gouvernement." Les carottes sont cuites comme dirait Bugs Bunny...

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"Le maïs OGM NK603, cible d'une étude alarmante dévoilée il y a un mois, ne sera pas retiré du marché, a fait savoir le gouvernement." Les carottes sont cuites comme dirait Bugs Bunny...

Le gouvernement ne retirera pas du marché le maïs NK603. L'hypothèse avait pourtant été envisagée, fin septembre, après la publication d'une étude fracassante établissant le lien entre la consommation de ce maïs OGM fabriqué par Monsanto et l'apparition d'impressionnantes tumeurs sur des rats. Mais, chargés d'enquêter sur la validité des travaux conduits par le professeur Gilles-Eric Séralini, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et le Haut conseil des biotechnologies (HCB) ont estimé que les conclusions de ce scientifique français ne justifiaient pas une interdiction du NK603, ni de l'herbicide Roundup, également visé. Et dans un communiqué diffusé lundi, le gouvernement assure «il n’y a donc pas lieu de revenir sur les autorisations accordées au maïs NK603 et à l’herbicide Roundup».

[...]

Pourtant, si les travaux de Gilles-Eric Séralini sont brocardés, sa démarche est soulignée par l'Anses. L'agence reconnaît que les travaux tels que ceux menés par le Français sont peu nombreux et recommande «d'engager des études et recherches sur la question des effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques». «Ces travaux devraient être menés dans le cadre de financements publics», précise l'Anses. Le HCB, de son côté, fait les mêmes préconisations et se montre tout aussi sévère avec l'étude publiée en septembre, évoquant des «lacunes et des faiblesses méthodologiques rédhibitoires». Le gouvernement affirme qu'il «retient» ces propositions de mener plus d'études sur les effets à long terme des OGM. Reste à voir si des recherches seront effectivement entreprises ou si le cri d'alarme du professeur Séralini restera lettre morte.

Extraits dans leur contexte et suite de l'article publié sur le site "Parismatch.com" en cliquant ici.

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