Hier soir, c'était la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de Rugby 2015. Une cérémonie absolument magnifique.
Elle a commencé par un petit film: un garçon brise les règles, invente un jeu, devient une légende.Elle s'est poursuivie par les géants sortant de terre autour de l'énorme ballon planté au centre du terrain avant que George le Poète ne prenne la parole. Puis les représentants des vingt pays ont été présentés. Pour la France l'honneur est revenu à Raphaël Ibanez. Les Géants se sont ensuite unis pour démonter petit à petit les panneaux de l'énorme ballon pour réveller tout en haut d'un échaffaudage metallique la Coupe du Monde. Formés en pyramide, les Géants ont hissé le jeune garçon briseur de règles pour décrocher le Graal.
Puis c'était le temps des discours: avant Bernard Lapasset président du World Rugby, c'est le Prince Harry qui a fait vrombir Twickenham:
Il y aura des moments dans cette Coupe du Monde qui vivront en nous pour le reste de notre vie. Qui pourrait oublié 1995 et le Président Mandela remettant la Coupe Webb Ellis à François Pienaar, ou ce drop en 2003.
Le rugby a radicalement changé au cours de ma vie. Mais il reste un jeu fondé sur un code de valeurs. Des valeurs qui sont aussi importantes aujourd'hui, sur aussi bien qu'en dehors du terrain, qu'elles ont toujours étées.
Quand est venu l'heure du match, le Swing Low, Sweet Chariot chanté par tout Twickenham était assourdissant.
Bonne Coupe du Monde à tous.