Directeur du magazine en ligne Alimentation Générale
Abonné·e de Mediapart
Rosio Sanchez, so sweet
Vous ne rêvez pas, une jolie fille dans le monde ultra masculin du fooding, ça existe, une fois encore, c’est chez Noma à Copenhague et c’était au Omnivore Food Festival (OFF).Dans ce monde là, il faut être sûr de soi, on dirait dans la plupart des cuisines, en avoir. RosioSanchez, du haut de ses 27 ans se permet sans l’ombre d’un tremblement dans la voix d’expliquer à René Redzepi, l’un des plus grands chefs du monde, la vie en pâtisserie.
Directeur du magazine en ligne Alimentation Générale
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Vous ne rêvez pas, une jolie fille dans le monde ultra masculin du fooding, ça existe, une fois encore, c’est chez Noma à Copenhague et c’était au Omnivore Food Festival (OFF).
Dans ce monde là, il faut être sûr de soi, on dirait dans la plupart des cuisines, en avoir. RosioSanchez, du haut de ses 27 ans se permet sans l’ombre d’un tremblement dans la voix d’expliquer à René Redzepi, l’un des plus grands chefs du monde, la vie en pâtisserie. Il faut dire que le boss lui a mis la barre très haut, car Monsieur n’aime pas le sucré. Déjà que vous êtes une fille américano-mexicaine qui débarque de New York, que votre spécialité c’est justement la pâtisserie, que vous n’avez droit ni au chocolat ni a tout ce qui serait un peu flatteur dans la bouche des clients, effectivement, on comprend qu’il faut en avoir. Avoir des idées, plein d’idées pour transformer du fromage, des fruits, des légumes ou des herbes en de savantes compositions qu’il faudra aller présenter souvent soi-même à la table du client en lui expliquant d’abord qu’il s’agit bien d’un dessert. Avoir une méthodologie sans faille pour faire chaque dessert à la minute et avoir une assurance qui ne correspond pas à son âge.
Ce fût sans doute la chose la plus frappante au OFF, où Rosio a présenté quatre desserts dans un seul souffle, laissant son assistante sur les genoux pendant qu’elle ne se départissait jamais d’un sourire à faire fondre ses glaces.
Au OFF, Rosio a aussi montré un point important de la philosophie Noma en faisant deux fois le même dessert, version hiver et version été. Quand on aime un plat chez Noma, on ne s’en laisse pas conter par la rigueur de l’hiver qui vous prive d’un certain nombre de produits. On remplace par de l’imagination, Rosio en a à revendre.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.