Billet de blog 4 août 2016

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Corinne N

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Conséquences inattendues des prix bas du pétrole en Arabie Saoudite...

La baisse persistante des cours du pétrole a des conséquences désastreuses sur l'activité économique en Arabie Saoudite où les entreprises (du bâtiment notamment) connaissent faillites et licenciements en masse... les milliers de travailleurs étrangers, non payés depuis des mois sont affamés, et l'Inde décide d'intervenir pour rapatrier ses ressortissants....

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Lire l'article du Monde : "L’Inde veut rapatrier ses ressortissants victimes de la crise en Arabie saoudite"


"C’est une crise humanitaire inhabituelle à laquelle doit faire face le gouvernement indien : évacuer des milliers de ressortissants au chômage, sans argent et retenus en Arabie saoudite par un système juridique draconien. « Nos travailleurs là-bas ont faim et ont soif, a déclaré lundi 1er août la ministre indienne des affaires étrangères, Sushma Swaraj, devant le Parlement à New Delhi. Nous sommes en contact avec nos représentations diplomatiques et nous leur avons demandé de leur envoyer des vivres gratuitement. »

"Après avoir perdu leur travail il y a déjà plusieurs mois, des milliers d’Indiens attendent d’être payés ou d’obtenir simplement leurs passeports, confisqués par leurs employeurs. Quelque 7 700 d’entre eux ont été répartis dans 20 camps pour recevoir de l’aide du gouvernement indien.

En vertu du système de parrainage de la « kafala », les immigrés ne peuvent pas changer de travail ou sortir du pays sans le consentement de leur employeur. Or, les entreprises du royaume, frappées de plein fouet par un ralentissement de l’activité dû à une chute des cours du pétrole, traversent une période difficile et certaines font faillite."

(...)

(les travailleurs immigrés) envoient à eux seuls chaque année 33 milliards de dollars (29 milliards d’euros) à leurs proches restés en Inde. Plusieurs Etats indiens vivent sous perfusion de ces transferts, à l’instar du Kerala, où un habitant sur dix travaille à l’étranger, dont une écrasante majorité dans les pays du Golfe. L’argent qu’ils envoient à leur famille chaque année représente près du tiers du PIB de ce petit Etat du sud de l’Inde.

Cette manne financière du Golfe lui a permis d’être un des plus riches du pays, sans qu’il possède de tissu industriel, d’où un chômage élevé. « Ceux qui travaillent dans les pays du Golfe ne sont pas au bout de leurs peines. Car, à leur retour en Inde, où travailleront-ils ? »"

(...)

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