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                    Une heure et neuf chants de la tradition orale de la région de Cataforio, son village, au Sud de l’Italie.
Davide Ambrogio le déclare : « Je chante l’émotion du chant de ma terre ». Une voix puissante et chaude, fidèle à ce timbre que Giovanna Marini appelle « esthétique du chant paysan », un chant en dialecte calabrais qui arpente les invocations religieuses dédiées aux Saints des processions rituelles desvillages de montagne de l’Aspromonte, puis s’immerge dans la profondeur du rêve pour rebondir dans la réalité sociale et politique. « Nous avons perdu la mémoire du XX° siècle » témoigne-t-il.
Davide Ambrogio utilise la lira calabrese, la guitare à crayons, le tambour sur cadre, la zumpettana, la cornemuse et l’électronique pour réinventer, par le travail sur le son et à travers tout un chromatisme musical, la puissance profonde et exaltée de la musique.
Un concert tout en beauté, en émotions tristes, joyeuses et splendides en même temps.
Anselme Koba
 
                 
             
            