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Plein Suds

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Billet de blog 13 juillet 2008

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En feuilletant l'album des Suds

«Si vous avez manqué le début...», disait-on dans les bons programmes télé. Les Suds, qui organisent cette année leur 13e édition, ont découvert, suivi et parfois précédé leur époque en programmant tel ou tel artiste. L'occasion de feuilleter, avec Valérie Julien, régisseuse du festival, l'album de famille des musiques du monde, les époques et leurs engouements.

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«Si vous avez manqué le début...», disait-on dans les bons programmes télé. Les Suds, qui organisent cette année leur 13e édition, ont découvert, suivi et parfois précédé leur époque en programmant tel ou tel artiste. L'occasion de feuilleter, avec Valérie Julien, régisseuse du festival, l'album de famille des musiques du monde, les époques et leurs engouements.Les pionniers se souviennent, dit-on, des premiers Suds en 1996. La grande époque de la ligne Imaginot «qui va d’Uzeste à Marseille, en passant par Toulouse, Montauban, Sète et même Nice» — une idée de l'occitanie qui ne s'épuise pas dans la tradition, qui parle le rap, le dub et le raggamuffin, qui joue, qui joute, qui tchatche en langue d'oc. C'est l'année des Fabulous Trobadors et de Massilia Sound System. Benjamin Escoriza est déjà là avec Radio Tarifa. Cheb Mami aussi, en haut de l'affiche.

Cesaria Evora leur succèdera pour l'édition suivante, avec sa morna, mi-tango, mi-fado, mâtiné d'Afrique et baigné de Brésil. Et l'Orchestre national de Barbès qui traîne pour une fois le long du Rhône son «bout d'Afrique égaré au pied du Sacré-Cœur». Puis les réinterprétation salsa de Yuri Buenaventura et châbi de Rachid Taha en 1998.

Mais de l'aveu de tous, c'est 1999, et Goran Bregovic, qui déboussolera les Suds.

Illustration 1

Gacha Empega, Manu Théron Trio ou Manuel Théron seul, c'est un familier du festival qui revient sur scène en 2001, avec une nouvelle formation: Lo Cor de la Plana.

Illustration 2

Parmi les habitués, qui reviennent cette année encore, Arles découvre en 2003, le Trio Joubran qui n'est encore qu'un duo.

Illustration 3

Mais, pour Valérie Julien, c'est Caetano Veloso qui captive cette année-là le Théâtre antique.

Illustration 4

C'est aussi l'année d'un rendez-vous manqué: celui d'Angélique Ionatos et de Salin-de-Giraud.

Cliquez sur les images ci-dessous pour retrouver les vidéos des dernières éditions:

Illustration 5

2004

Illustration 6

2005

Illustration 7

2007