Hollande ce SALOPARD
"Le mensonge déshonore la politique". Alors aux Français de juger si le cap choisi et réaffirmé avec force, lors de sa conférence de presse du 16 mai honore les engagements du programme socialiste sur lequel Hollande s'est fait élire.
"L'offensive"du libéralisme continue. Hollande s'est d'abord vanté du "serieux budgetaire" (l'austérité), du "pacte de compétitivité, (de) l’allègement du coût du travail" "Pardon de prendre les choses comme elles s’appellent puisqu’il s’agit bien de cela : l’allègement du coût du travail", de l'ANI "une réforme que l’on jugeait impossible à faire" (la droite en rêvait, la gauche l'a réalisėe). Le libėralisme exigé par la Commission Européenne s'amplifie, avec, pour "financer ces investissements d’avenir, nous devons aussi aller chercher le secteur privé, le partenariat (partenariats public-privé qui ont fait leurs preuves par de terribles gabegies financières) des capitaux extérieurs, des fonds d’investissements, parfois même de l’étranger" (oui aux fonds spéculatifs garants de stabilité) "les cessions de participation publiques" (toujours plus de privatisations), la libéralisation des règles "le silence de l’administration vaudra désormais autorisation et non plus rejet" (l'administration, sans moyens ni temps, ne pourra plus juger de l'intérêt génėral sur les projets privés)...
Mais le renoncement le plus grave pour les Français, accordé à la Commission, est l'allongement du temps de cotisations pour les retraites. "Un déficit... est prévu à vingt milliards d’euros en 2020". Vingt milliards, justement le montant du crédit d'impôts offert aux entreprises, qui "est un moyen d’améliorer les marges des entreprises". Ce choix fondamental de rénumérer le capital plutôt que d'améliorer les conditions financières et de vie des Français signe son RENONCEMENT AU SOCIALISME, qui par définition tend à l'amélioration de la condition humaine plutôt que de soutenir le capitalisme et donc sa CONVERSION AU LIBÉRALISME. "Dès lors que l’espérance de vie s’allonge, il y a un principe qui est celui de l’évidence. Dès lors que l’on vit plus longtemps, parfois beaucoup plus longtemps, on devra travailler aussi un peu plus longtemps." Il y a aussi un autre principe d'évidence, en temps de chômage, si les vieux sont au travail, les jeunes sont au chômage. Les jeunes, soit-disant sa priorité, devront attendre toujours plus longtemps les emplois de leur aînés, ou ils devront se contenter des quelques cent milles emplois d'avenir ou soixante quinze milles contrats de génération pour 5 millions de chômeurs. Ces effets d'aubaine pour les employeurs ne diminueront nullement le nombre de chômeurs. Celui-ci, loin de diminuer, augmentera dès que la liberté de licencier de la loi du Medef sera appliquée "au plus vite" et que "notre démographie, qui d’ailleurs est un atout par rapport à d’autres pays" aura encore augmenté notre pénurie d'emplois. Pour Hollande, mieux vaut des jeunes au chômage à la charge de leurs parents jusqu'à 30 ans et plus et des "vieux" de 50 ans à 65 ou 70 ans aux minimas sociaux, que des retraités dépensant une retraite décente dans une ėconomie qui offre des emplois aux jeunes générations.
La croissance salvatrice viendrait de "lancer une initiative européenne". Hollande va révolutionner l'Europe, "instaurer avec les pays de la zone euro un gouvernement économique", qui "harmoniserait la fiscalité, commencerait à faire acte de convergence sur le plan social par le haut et engagerait un plan de lutte contre la fraude fiscale." On aimerait y croire. Mais on peut douter qu'avec, un budget en diminution, une majorité de pays gouverné à droite et surtout avec Hollande qui se soumet aux diktats ultra-libéraux de la Commission Européenne, ce gouvernement européen nous impose autre chose que le nivellement par le bas de tous nos acquis sociaux. Un tel gouvernement europėen ultra-libéral à la Merkel risque de créer un rejet encore plus grand de l'Europe. L'unité de l'Europe est pourtant indispensable pour contrer la crise économique actuelle, mais, pour construire une Europe protectrice et sociale, il lui faudrait, comme défenseurs, plus que des aveugles nous précipitant contre le mur de la récession.
Quand il le veut, notre Président sait parfaitement utiliser l'autorité que lui donne la 5ème République, non seulement il nous a énuméré une dixaines de "j'ai décidé", mais dans les faits, il a parfaitement su passer en force au Sènat et au Parlement ses mesures impopulaires dans les rangs de sa majorité. Il veut même élargir son autorité, "Il y aura donc deux lois d'habilitation qui vont être demandées au Parlement pour permettre au gouvernement d’agir par ordonnances". Il a clairement choisir d'utiliser tout le pouvoir que lui donne la constitution pour appliquer "sans zig-zag" et avec "courage, car c'est du courage de tenir bon, quoiqu'il arrive" cette politique suicidaire à la Grecque. 74% des Français rejettent cette politique, mais peut lui importe puisque "qu'il ne cherche pas à être populaire" et veut être jugé sur ses résultats en 2017.
Quels résultats ? Sous couvert de "la sauvegarde de notre modèle social et à la réparation des injustices" Hollande, ce SALOPARD, s'active pour développer le LIBÉRALISME auquel il croit et va livrer la France sur un plateau, en 2017, au National-SOCIALISME de Marine Le Pen.