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Pôle emploi mon amour

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Billet de blog 21 octobre 2015

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Hollande et les syndicats jaunes font le choix du chômage !

Les "négociateurs" sur les retraites complémentaires ont fait le choix du chômage pour les jeunes et du burn out pour les vieux. La retraite à 67ans pour les uns et le chômage a perpétuité pour les autres. Je reprends mon argumentaire du 22/05/13.

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Les "négociateurs" sur les retraites complémentaires ont fait le choix du chômage pour les jeunes et du burn out pour les vieux. La retraite à 67ans pour les uns et le chômage a perpétuité pour les autres. Je reprends mon argumentaire du 22/05/13.


" L'âge de la retraite, une question de PARTAGE DU TRAVAIL pas de longévité. 


Pour Bruno Palier, travailler plus longtemps est souhaitable mais « cela ne peut se faire que s'il y a une vraie politique d’amélioration des conditions de travail et de formation tout au long de la vie ».  M. Palier n'a pas compris que le problème de travailler plus longtemps n'est pas principalement un problème de condition de travail ou d'espérance de vie rallongée, mais d'abord un problème de PARTAGE DU TRAVAIL. 
C'est parce qu'il y a de plus en plus de chômage que le temps total au travail de chacun, sur la vie entière, doit être partagé et donc diminué. La productivité augmentant de plus en plus grace aux robots, la nécessité du travail humain sera de plus en plus faible. Si l'emploi doit continuer à assurer le pouvoir d'achat de tous les consommateurs nécessaires à notre société de consommation, le moins en moins de travail disponible doit être partagé. Soit ce partage ce fait tout le long de la vie en réduisant le temps de travail hebdomadaire (32h, 30h, 24h) ou annuel ( congés payés de 2, 4, ou 6mois jusqu'aux annés sabbatiques payées). Soit le partage se fait en partant à la retraite de plus en plus tôt et non de plus en plus tard, comme on voudrait nous faire croire serait indispensable.  


D'autre part, la richesse des entreprises étant de plus en plus produite grace à la mécanisation de la production et l'emploi humain diminuant proportionnellement, le financement des retraites doit se faire sur d'autres bases que sur les cotisations sociales de plus en plus rares. Il faut soit taxer tout le capital, soit taxer les machines qui produisent la richesse (immobilisations immobilières et matériellles) et ainsi pérénisser ce financement et partager les richesse produites. Pour plus de détails consulter la Taxation des Machines et des Polluants, la Réduction du chômage par le partage des emplois pénibles, et le Revenu Gatanti d'Existence :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/proposition-de-financement-alternatif-de-la-protection-sociale-et-de-lihttp://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibleshttp://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/240213/pour-un-revenu-garanti-dexistence-rge


Une négociation intelligente serait donc une remise à plat complète des temps de travail sur la vie entière, une rèflexion sur le partage du travail et la recherche de financements alternatifs non basés sur le travail. Mais les "partenaires sociaux" (les 5 millions de chômeurs ne comptent pas, ils ne sont donc pas partenaires) vont nous accoucher en 2 mois d'un accord made in Medef, agravant toujours plus les conditions des travailleurs en place et multipliant les chômeurs, jeunes ou vieux, dans la misère.

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