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A bas la « solidarité nationale », solidarité entre nous toutes et tous. 2
Le Coronavirus est devenu pandémique, du simple fait des politiques « européennes » et « étasuniennes » de destruction « créatrice » de la Santé publique et de mise à sac de la recherche médicale. (Voir : https://blogs.mediapart.fr/edition/pour-une-politique-ouvriere-pour-la-4eme-internationale/article/080320/la-destruction-de-la-sante-revelee-au-grand )
Cette pandémie se mêle à un Krach financier plus enragé que celui de 2008, jamais vu depuis 32 ans[1]
Macron a tenté d’ajourner les élections municipales. Il aurait pu passer outre l’avis du président du Sénat mais la crise qui étrangle l’écurie LaRem l’aura, qui sait, dissuadé, de tenter pareil coup de force donnant prise à un État de siège, de fait.
Cet État de siège se profile, au travers de la fermeture des écoles, des mesures anti-rassemblement, quoi que l’on puisse penser de telle ou telle mesure d’urgence en particulier.
Dans la pratique, les mesures « de guerre » contre le virus Corona-Covid souffrent de la « pauvreté des moyens ». Dans certains hôpitaux, il s’avère impossible de placer en télétravail les personnels souffrant de diabète ou de troubles respiratoires sévères ou de cancer. Évidemment, la Gauche et sa frange « insoumise » vont critiquer telle ou telle mesure pour mieux adhérer au principe général d’État de siège qui ne dit pas son nom. Son dorme a été et reste : « Macron doit rester jusqu’en 2022 ». Pas question de mettre en doute sa « légitimité ». Au moment où 80% des personnes interrogées rejettent la perspective d’un nouveau second tour Macron-Le Pen[2] . Monsieur Apathie s’enquiert de la « destruction du paysage politique ».
Un authentique PLAN DE LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS PASSE PAR LA RUPTURE AVEC MACRON.
Du coup, la réforme antiretraite est comme suspendue. L’épisode du 49-3 est remisé comme un mauvais souvenir. Les appels enflammés de Ruffin à la dissolution de l’Assemblée nationale cède le pas à cette solidarité nationale avec les capitalistes et les banquiers et le pouvoir en place. Oubliés, les appels à référendum. C’est l’entracte. Comme si le temps pouvait suspendre son vol. Qu'à cela ne tienne, à l’heure où nous griffonnons ces lignes, le mouvement en gilet-jaune n’en démord pas. Le cri de ralliement « Macron, dégage » est toujours à l’honneur, lié à l’exigence de retrait de la réforme antiretraite, au combat pour les salaires et les effectifs. La gauche rampante fait partie du problème, les manifestations en gilet jaune font partie de la solution
A bas Macron !
A bas l’État de siège !
A bas la « solidarité nationale », solidarité entre nous toutes et tous.
[1] https://www.latribune.fr/bourse/jeudi-noir-a-la-bourse-de-new-york-wall-street-s-est-effondree-comme-jamais-depuis-le-krach-de-1987-842028.html
[2] https://youtu.be/700yhdvKSeM 27’02’’