Contenu
Le code électoral en miette. 1
La « divine surprise » et l’infernal traitement 1
Confinement : Qui, Quoi, Où, Comment ?. 2
Chaque jour, nous pourrions écrire un livre sur la manipulation sadique de la pandémie par le pouvoir en place. Nous n’avons pas ce talent, nous pensons que certains rédacteurs de Mediapart le possèdent, à deux ou quatre mains. Nous optons donc pour le style télégraphique qui a le défaut d’être péremptoire dans sa forme. Mais, nous avions tenté de décrypter le discours macronesque du 16 mars.
Le code électoral en miette
N’ayant pu réaliser sa révision de la constitution en 2018, Macron la réamorce sous le couvert de son État d’urgence anti-sanitaire. Bafouant, avec l’accord du PS, d’EELV, LFI, RN, LREM le Code électoral, il maintient le premier tour et remise à bien plus tard (3 ou 6 mois) le second tour. Rappelons l’article 56 du code électoral :
Article L56
En cas de deuxième tour de scrutin, il y est procédé le dimanche suivant le premier tour.[1]
Cet article de loi s’applique depuis…1881 !
Une opposition vraiment républicaine exigerait l’annulation du premier tour et une élection municipale normale dans trois ou 6 mois.
La « divine surprise » et l’infernal traitement
Nous l’avons dit et c’était implicite dans son discours pestilentiel, Macron ne cherche pas à combattre le virus qui est, pour lui, une « divine surprise ».[2] (Charles Maurras, dixit, février 1941)
A telle enseigne que :
Les habitantes et habitants personne atteintes de diabète, de troubles broncho-pulmonaire, de grippe (suspicion de Covid 19), de cancer ne bénéficient pas d’un dépistage (réservé aux hommes politiques, quel que soit leur état de santé). Les hôpitaux sont tellement en crise depuis au moins vingt ans que des personnes admises en réanimation suite à des crises respiratoires sont renvoyées chez elles et doivent attendre un rendez-vous pour savoir si oui ou non elles ont contracté le coronavirus
La raison ? Le journal du parti ouvrier indépendant, Informations ouvrières (https://infos-ouvrieres.fr/) la rappelle en Une :
- 72 000 lits d’hôpital supprimés en 15 ans.
- Pour la seule année 2018, la ministre Buzyn en a fermé 4 178
Un gouvernement luttant contre le virus ordonnerait d’abord et avant tout le dépistage obligatoire dans tous ces cas et le maintien à l’hôpital de toutes les personnes fragiles face au virus. Il ne manquerait pas de réquisitionner toutes les cliniques privées.
Le gouvernement ne veut donc pas annuler le premier tour des municipales mais là où des listes sont passées au premier tour, l’élection du maire doit attendre car les réunions des Conseils municipaux sont interdites. Les preuves d’une utilisation « cynique et obscène » (comme nous l’a dit une internaute) de la pandémie s’accumulent chaque jour. Dans l’attente, ce sont les préfets du Dictateur qui sont les gouverneurs des villes.
Cette manipulation sadique s’applique dans les moindres recoins de la vie quotidienne.
Confinement : Qui, Quoi, Où, Comment ?
Reste la question du confinement :
Selon un sondage : 96% des personnes interrogées approuvent les mesures de droit macronien prises lundi mais dans les faits
« Macron déplore que des Français prennent le confinement «à la légère»[3], lit-on dans le Parisien
Du coup, il pleut des amendes. Macron organise un véritable racket, sous les applaudissements des média conventionnels.
Pour ce qui est de la protection des salariés affiché par Macron-Philippe, la Mère Ubu, alias PENCAUD s’est cabrée :
« Coronavirus. Muriel Pénicaud accuse les entreprises du BTP de « défaitisme »
Le torchon brûle entre la ministre du Travail et les entreprises du bâtiment et travaux publics, pour la plupart en arrêt. Enjeu : le coût de la facture du chômage partiel », lit-on dans Ouest-France, le 19 mars.[4]
Dans le même temps, Le groupe supermarchés Casino et le groupe La Poste, et j'en passe, refusent de payer les échéances à la Sécu et Allocs (URSSAF) jusqu'au 15 avril et, ce n’est qu’un début.
Revenons au sort jeté aux étrangers, à commencer par ceux qui résident en France. Des travailleurs immigrés qui sont allé rendre visite à leur famille au Pays ne peuvent pas revenir en France, du fait de l’État d’urgence anti sanitaire.
Cela s’appelle « ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE ». Les réunions se placent sous l’égide du ministère de la défense (!!!) et se tiennent au ministère de l’intérieur, faute de place à l’Elysée. C’est un dispositif de guerre contre la population. La question n’est donc pas « pour ou contre le confinement »- nous respectons bien entendu les consignes de protection individuelle qui nous paraissent sensées – la question du confinement est Qui, Quoi, Où, Comment ?
Pour ce qui est de l’assignation à résidence de la population, pour nous, c’est NON.
Nous continuons à appeler un chat, un chat
A débattre – A Suivre
[1] https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=9E46A8FEAD97BC8D256CAC775D3743CC.tplgfr29s_1?idArticle=LEGIARTI000006353156&cidTexte=LEGITEXT000006070239&dateTexte=20200320
[2] La paternité de cette expression est attribuée au journaliste et écrivain Charles Maurras, qui l'utilisa dans un article du "Petit Marseillais", daté du 9 février 1941. Cette "divine surprise" désignait alors la prise de pouvoir du Maréchal Pétain : la suite des événements lui donnera tort, mais à l'époque Pétain était porteur de grands espoirs... De nos jours encore, l'expression est utilisée dès lors qu'un événement est perçu comme un changement très positif. http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/16693/divine-surprise/
[3] http://www.leparisien.fr/politique/coronavirus-macron-deplore-que-des-francais-prennent-le-confinement-a-la-legere-19-03-2020-8283891.php
[4] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-muriel-penicaud-accuse-les-entreprises-du-btp-de-defaitisme-6786215