Vendredi 8 octobre 2021
Sous les présidences de Sarkozy, de Hollande et de Macron la destruction du code du travail et des instances du personnel ont connu une accélération inédite. Les lois, les décrets et les ordonnances se sont succédé au point d’en donner le tournis aux juristes et aux avocats obligés d’intégrer dans leurs analyses et leur défense des régressions majeures pour tout ce qui relève de la protection des salarié-e-s.
Par exemple, les changements relatifs aux instances du personnel ont été particulièrement destructeurs y compris pour tout ce qui touche à la santé et à la sécurité des travailleurs.
Il en va de même pour la sécurité de l’emploi qui ne sera plus bientôt qu’un vague souvenir avec la multiplication des CDD, des contrats de chantiers, quand ce n’est pas le statut d’auto-entrepreneur imposé bon grès mal grès.
Enfin, la justice des prud’hommes a elle aussi subi des attaques en règle que se soit en termes de recours possibles, ou de moyens de fonctionnement, ce qui de fait, a eu pour effet de réduire mécaniquement et drastiquement le nombre de dossiers déposés.
Nous sommes donc bien confrontés à des attaques systémiques sans précédents contre les droits des salariés qui avaient été construits et élaborés en grande partie au lendemain de la seconde guerre mondiale et améliorés par la suite.
Bastamag a mis en ligne un article signé par Rachel Saada, avocate, spécialiste en droit du travail, droit de la sécurité sociale et de la protection sociale que nous recommandons à tou-te-s et dont voici le lien ci-dessous :