Quand sur son blog "le Chêne" MAM prend les Français pour des "glands"

Bien qu’ayant plutôt des convictions de « gauche » ( pour autant que cet étiquetage garde un sens ), j’ai toujours reconnu les aspects positifs de la politique du général De Gaulle, celle de la défense des idéaux et valeurs de notre patrie, la République Française. Sur son site, abusant de la croix de Lorraine et du mot gaulliste, l’actuelle ministre de la Justice ( que n’effraie en rien la récente circulaire de son collègue Boutlefeux ) et première ministre putative, s’adonne à une scandaleuse imposture en s’attribuant la dénomination, « Nous gaullistes du renouveau ». Cela prêterait à sourire si ça ne constituait pas une minable trahison des valeurs du gaullisme et de notre République quand on constate son soutien inconditionnel, et intéressé, à la politique sarkozyste de destruction digne d’Attila de l’œuvre du Conseil National de la Résistance et du général De Gaulle. La guerre en Afgahnistan, les velléités « de va-t-en guerre » en Iran, le retour dans l’OTAN, l’américanisme le plus réactionnaire, complètent au plan international, cette politique liberticide, inégalitaire et égoïste au profit des plus richissimes milliardaires, livrant la politique de la France non seulement à « la corbeille » du palais Brongniart, mais aussi à « la cupidité » de Wall Street si bien dénoncée par Joseph Stilglitz. A la lecture des écrits de celle qui se prétend Gaulliste : « Nous sommes convaincus que la France est un modèle social, économique et culturel auquel les Français sont attachés, une référence que le Monde regarde.L’égalité, la liberté et la solidarité, dans un juste équilibre, constituent le modèle français. Il n’est question ni d’égalitarisme, ni de communautarisme, ni de libéralisme outrancier. Il ne s’agit pas de diviser, de s’affronter, mais de rassembler pour créer les conditions favorables à l’émergence d’une véritable cohésion nationale. », on ne peut que se demander si elle ne prend pas ses concitoyens pour des « glands », comme le fait si bien son collègue le si honnête Eric Woerth.

Il apparaît d’évidence que les mots chez certains politiques ne sont que des subterfuges par lesquels, diamétralement à l’opposé, sont masquées les réalités de leurs actes posés.