Billet de blog 12 septembre 2017

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Loïc Céry

Directeur du CIEEG (Centre international d'études Édouard Glissant) au sein de l'Institut du Tout-Monde, des revues « La nouvelle anabase » et « Les Cahiers du Tout-Monde ». VOIR SITE PERSONNEL (fonctions-références-actualités) : www.loiccery.com

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Décès de Joëlle Gardes-Tamine, linguiste, grammairienne et écrivain (1945-2017)

Nous avons appris avec tristesse le décès de Joëlle Gardes-Tamine à l'âge de 72 ans. Universitaire de renom, linguiste, grammairienne et traductrice, Joëlle Gardes-Tamine était Professeur émérite à l'Université Paris IV-Sorbonne, et avait dirigé la Fondation Saint-John Perse durant une dizaine d'années.

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Illustration 1

Joëlle Gardes-Tamine laisse derrière elle une œuvre considérable en matière de linguistique et d'analyse littéraire, dont elle a su donner le goût à des générations d'étudiants de Lettres,  à l'Université de Provence d'abord puis en Sorbonne. À propos de Perse, elle avait dirigé le volume collectif Saint-John Perse sans masque. Lecture philologique de l'œuvre paru aux Éditions de La Licorne en 2002 ; elle avait également publié une biographie du poète, Saint-John Perse. Les rivages de l’exil aux Editions Aden, coll. « Le cercle des poètes disparus », en 2006 ; elle publiait également en 1996 un recueil d'articles consacrés à une approche langagière de l'œuvre de Perse, réunis sous le titre Saint-John Perse ou la stratégie de la seiche, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Marseille. Il faut y ajouter l'édition de la correspondance de Perse avec Jean Paulhan dans les Cahiers Saint-John Perse (N° 10) chez Gallimard en 1991 et de la correspondance avec Roger Caillois toujours dans les Cahiers Saint-John Perse (N° 13) en 1996 et avec Colette Camelin, La “rhétorique profonde” de Saint-John Perse en 2002 chez Honoré Champion. Joëlle Gardes-Tamine était également écrivain, romancière, poétesse et dramaturge - une œuvre à redécouvrir, écriture foisonnante où affleure la mise en lumière des hautes figures de l'histoire des femmes dans la culture, qu'il s'agisse de Louise Colet (avec Louise Colet. Du sang, de la bile, de l'encre et du malheur), Olympe de Gouges (avec Olympes de Gouges. Une vie comme un roman) ou Madeleine Béjart (avec Madeleine B. ou la lune rousse).
Sur Sjperse.org, vous pourrez retrouver sur cette page l'entretien que j'avais eu avec Joëlle Gardes-Tamine en 2004 pour France Culture, et plusieurs autres documents en hommage : http://sjperse.org/nouveautes15.html

À consulter, le site officiel de Joëlle Gardes-Tamine. 

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