Il faut que les français comprenent les énormes sacrifices actuellement consentis par les plus riches. La France du CAC 40 est à feu et à sang, nous perdons beuacoup, dans un assourdissant silence qui ressemble à du mépris. Vous devriez pourtant, vous qui prétendez défendre le peuple, vous inquiéter des conséquences de nos échecs, car vous risquez bien de les payer un jour.
Profitons de ce site gauchiste pour enfin lancer la contre-propagande nécessaire et appeller à la solidarité nationale. Après les longues séances de baisse sévère de la bourse (près de 4% pour la seule journée d'hier!), nos grandes fortunes françaises souffrent d'une manière atroce. Les misérables baisses d'impôts (allègement de l'ISF cumulé au bouclier fiscal cette année) ne pourront pas compenser les immenses pertes ressenties dans ce cruel été. Les journaux abondent de témoignages sur les salariés en difficultés, on se préoccuppe même de lointaines famines sur d'autres continents, mais qui pense à défendre le rentier touché dans ce qui fait sa spécificité, son essence, son argent?
Sarkopédia tient à réparer cette injustice sur Mediapart : la solidarité nationale doit s'étendre aux riches, floués dans leur bien, victimes de l'incontrôlable mécanisme que des crypto-communistes continuent de saboter par les réglementations les plus farfelues. Parmi nous, certains sont même victimes de la double-peine, pourtant abolie pour les étrangers, puisqu'ils subissent la baisse de leurs actions et le redressement fiscal. La cas dramatique de Liliane Bettencourt est là pour incarner la violence sociale dont l'Etat fait preuve vis à vis de nous.
Dans ces temps de difficulté et de malheur, la création prochaine d'un collectif pour la sauvegarde des grands patrimoines nationaux est indispensable. Avec des arguments certains, nous saurons convaincre des députés amis afin de défendre, une fois de plus, l'intérêt bien compris des possédants et obtenir le remboursement, par le contribuable, de nos terribles pertes.
On nous rabat les oreilles de la solidarité nationale avec les retraites, les innondations, la sécheresse, la maladie et tous les autres aléas climatiques et sociaux que subissent les pauvres. Nous aussi, les riches, nous faisons partie de la Nation et voulons jouir, comme les autres, de la fraternité inscrite aux frontons de nos bâtiments publics. La République n'est-elle pas Une et Indivisible?
En conclusion, nous invitons tous nos amis fortunés et sympathisants, artistes ou domestiques, à se mobiliser pour amplifier le mouvement de grogne des riches, pour que la campagne électorale qui débute ne soit pas celle du sacrifice des classes possédantes, celles qui font la fierté de notre pays dans les places boursières de la planète.